Le relogement n’est pas une affaire de rapidité à Tiaret

34 familles attendent leurs habitations à MedrissaDans le souci d’améliorer les conditions de vie du citoyen à Medrissa, commune relevant de la wilaya de Tiaret, pas moins de 34 familles ont été sommées de quitter la cité connue sous le nom de «la SAS», qu’elles occupaient depuis l’indépendance.Durant l’ère coloniale, cette cité composée de chalets, abritait les militaires célibataires et ne répondait guère aux besoins des familles qui leur ont succédé. Entre-temps, l’APC a réservé pour les transférer, un lot de 39 habitations, situé à la cité nouvelle du 5 Juillet, où devaient être relogées ces familles. D’un autre côté, la cité «SAS» est appelée à être démolie, tout juste après l’opération de déménagement. Pour s’acquitter des droits exigés par l’OPGI, certains pauvres malheureux ont été obligés de vendre leur toiture, leurs fenêtres et même leurs portes. Ces droits s’élevaient de 30.000 jusqu’à 45.000 dinars. Aujourd’hui, ces «heureux bénéficiaires» en sont à appréhender les premières rigueurs de l’hiver, et pour cause. Voilà plus d’un mois qu’ils attendent de déménager et rien ne se profile à leu horizon incertain. Ils se demandent même si leurs enfants pourront être inscrits dans leurs nouveaux établissements scolaires, lors de la prochaine rentrée. L’intervention des autorités compétentes est donc souhaitée pour activer les procédures de leur relogement, ne serait-ce que pour permettre à ces familles d’en finir avec le calvaire enduré quotidiennement. L’un d’eux, un vieillard de 87 ans, dit même ne pas comprendre l’énorme retard accusé dans cette opération de relogement, alors qu’il vit pratiquement dans la rue, en compagnie de ses petits enfants. Kalakhi B.