Algérie

Le rejet des islamistes



Les islamistes ont rejeté en bloc les revendications de l'oppsotion, proposant en retour d'élargir la coalition gouvernementale et des élections en décembre. «Il y a des demandes excessives, dont la dissolution d'un gouvernement qui a remporté la confiance du Parlement, par le biais de manifestations», a estimé Rached Ghannouchi, chef du parti islamiste Ennahda, dans le quotidien La Presse. Et de juger que «Dans les régimes démocratiques, les manifestations ne changent pas les gouvernements, c'est dans les régimes dictatoriaux qu'une manifestation est en mesure de faire tomber le régime». «Malheureusement chez nous, à chaque fois qu'une tragédie se produit, on crie immédiatement à la dissolution du gouvernement et du Parlement», a critiqué M. Ghannouchi. Il a aussi rejeté les excuses de laxisme dans la lutte antiterroristes en Tunisie : «Les prisons accueillent actuellement entre 500 et 600 éléments présumés compromis dans le terrorisme», a-t-il dit sans apporter de précisions sur ces personnes Anniversaire Le rassemblement d'hier qui a marqué les six mois du meurtre d d'un autre détracteur d'Ennahda, Chokri Belaïd, tué le 6 février, a vu la participation de la veuve de ce dernier : « Ennahda et le gouvernement entraînent le pays vers la destruction. Aujourd'hui le gouvernement partira, sera remplacé par un autre », a martelé à l'antenne de la radio Express-Fm la veuve de M. Belaïd, Besma Khalfaoui. «Le gouvernement sera obligé d'écouter la voix de la rue », a-t-elle ajouté


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