Algérie

Le règne des QSSL



C'est tombé en même temps, l'équipe algérienne était tristement éliminée pendant qu'un général mourrait tristement. Ce n'est pas une oraison funèbre et il n'y a pas de rapport entre les deux événements, sinon les fins difficiles des matchs difficiles, et on ne va pas polémiquer sur la victoire d'une défaite ou l'inverse. Oui, et la linéarité de la ligne de touche ' Qui sont les prochains ' a demandé innocemment une étudiante en biologie, qui a des problèmes de connexion avec ses voisins. Peut-être le président, ou le président des présidents, l'autre général, celui que l'on ne nomme pas, mais qui nomme. L'un est finissant, l'autre définissant, à moins que ce ne soit le contraire, sinon les deux, ou les trois qui ont contribué à fabriquer (ou finir, dans le sens finition) un système connu mondialement pour ses défauts, très peu localement pour ses qualités. L'un est dans l'autre et l'événement, mort d'une épopée, dans l'un ou l'autre.Les dernières enquêtes sur les derniers scandales, attribués officiellement à cette inextinguible soif de justice du DRS, donc du général Toufik, ont-ils un rapport avec le reste ' Avec le président ' Avec la fin d'un règne où il faut balayer les allées des cimetières pour accueillir dignement les pleureuses ' Personne ne le sait, sauf celui qui sait, celui qui juge. Mais bref, les deux finissant définissants ont-ils concocté cette opération de chirurgie faciale de concert ou l'un contre l'autre ' C'est tout le problème de l'analyste, qui voit dans chaque mouvement d'étoiles un big-bang, dans chaque dialogue un souffleur. Bref encore, Sonatrach appartient-elle au DRS, à la Présidence, à l'Amérique ou à l'Algérie ' Autant de questions que le taxieur en grève, l'émeutier en prison ou l'étudiante en biologie se pose. Elle le sait, pour l'avoir étudié ; la mort est une forme de non-lieu, la vie une forme de justice biologique.


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