Algérie

"Le règlement des crises passe par la solution pacifique"



Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, dimanche à Addis- Abeba, que l'Algérie s'attèlera "toujours et inlassablement" au soutien des efforts visant l'instauration de la paix et de la sécurité en Afrique.Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé, dimanche à Addis- Abeba, que l'Algérie s'attèlera "toujours et inlassablement" au soutien des efforts visant l'instauration de la paix et de la sécurité en Afrique.
Le Président Tebboune prend part à Addis-Abeba à une réunion à huis clos précédant le sommet de l'UA. Au cours de son allocution prononcée à l'ouverture de la 33e session ordinaire du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement africains, qui se tient dans la capitale éthiopienne, il a ainsi affirmé à propos des crises qui secouent le contiment africain : "Notre expérience réussie conforte notre conviction que le règlement des crises dans notre continent passe par la solution pacifique, le dialogue inclusif et la réconciliation nationale, loin de toute immixtion étrangère". Partant de "cette profonde conviction, l'Algérie s'attèlera, toujours et inlassablement, au soutien des efforts visant l'instauration de la paix et de la sécurité en Afrique", a explicité le Président Tebboune.
"Nous continuerons à appuyer les initiatives tendant à résoudre les conflits, défendre les causes justes des peuples militant et combattant pour le recouvrement de leurs droits fondamentaux et l'exercice de leur droit à l'autodétermination, principalement la cause palestinienne", a-t-il souligné "Sur tous ces fronts, l'Algérie n'a eu de cesse d'apporter sa contribution multiforme aux efforts consentis pour le rétablissement d'une stabilité durable en Afrique, en particulier au Sahel, que ce soit au niveau bilatéral ou par le biais de mécanismes tels que le Comité d'étatmajor opérationnel conjoint (Cemoc) ou l'Unité de fusion et de liaison (UFL) ou encore à travers le Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme (CAERT)", a souligné le chef de l'Etat.
Dans ce sens, il a annoncé que "la contribution de l'Algérie sera renforcée dans les prochains mois, notamment à la faveur de l'évaluation des mécanismes susmentionnés, de même que son rôle dans la mise en oeuvre de l'Accord de paix au Mali". "A cet effet, je tiens à souligner que nous sommes résolus à continuer à apporter notre pierre à l'édifice du processus de paix et de réconciliation nationale au Mali et à oeuvrer à la levée des obstacles susceptibles d'entraver l'application de l'Accord de paix, issu du processus d'Alger", a-t-il soutenu.
"L'Algérie pour l'arrêt de toutes les ingérences en Libye"
S'exprimant toujours à propos de la Libyeavec laquelle l'Algérie partage une longue frontière et un destin commun, le chef de l'Etat a qualifié la situation dans ce pays de "dramatique", précisant qu'elle "continue de susciter l'inquiétude de l'Algérie". "Le peuple libyen frère ne mérite pas les souffrances qu'il endure aujourd'hui. C'est diplomatique, a proposé d'abriter le dialogue entre les frères libyens, comme affirmé à Berlin et, plus récemment, à Brazzaville, lors du sommet du Comité de haut niveau de l'UA sur la Libye, tenu sous le patronage de mon frère le PrésidentDenis Sassou Nguesso", a indiqué le chefde l'Etat. Dans le même sens, il a souligné que "l'Algérie, qui plaide pour l'arrêt de toutes les ingérences en Libye, appuie fortement les efforts continus pour mettre fin durablement aux hostilités et réunir les conditions du dialogue entre les frères libyens, unique et seul moyen de parvenir à une issue à la crise et d'éviter à ce pays africain d'être le théâtre des rivalités entre Etats".
"Notre monde semble confronté aujourd'hui à des défis inédits comme s'il s'éloignait des repères du Droit international et cadres multilatéraux qui avaientguidé la communauté internationale et permis de préserver la paix et la sécurité internationales, et au vu de sa vulnérabilité, notre continent subit souvent les contrecoups des chocs déstabilisateurs affectant le monde", a ajouté le chef de l'Etat. S'exprimant sur la crise du Sahel, il l'a qualifiée de "triste et regrettable illustration", relevant que "la stabilité déjà fragile dans des pays tel que le Mali s'est subitement dégradée au lendemain de la crise en Libye, sans parler du Niger qui n'a pas échappé, comme nous le savons tous, aux attaques meurtrières contre son armée". Il a indiqué qu'avec la recrudescence des attaques terroristes sanglantes au Burkina Fasso et autres tentatives d'attentats dans des pays sahéliens, l'instabilité a fini par gagner tout le Sahel en dépit des efforts courageux des pays concernés.
Le Président Tebboune a également réitéré la solidarité de l'Algérie avec les pays du Bassin du lac Tchad qui font face, a-t-il dit, avec le même courage et détermination, aux actes subversifs de Boko Haram à travers la Force multinationale mixte, saluant en même temps les efforts et sacrifices de ces pays affectés par cette violence barbare. "Je salue également les initiativesprises récemment pour développer les stratégies de lutte contre le terrorisme au Sahel, tant au niveau militaire que sur le plan politique, économique et diplomatique",a-t-il ajouté.
"L'Algérie jouera, dorénavant, pleinement son rôle en Afrique et dans le monde"
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé que "la nouvelle Algérie en édification demeurera fidèle à ses principes et engagements et jouera, dorénavant, pleinement son rôle en Afrique et dans le monde". Le Président Tebboune a exprimé l'engagement de l'Algérie à contribuer "plus efficacement" au développement du continent africain. "Notre expérience réussie conforte notre conviction que le règlement des crises dans notre continent passe par la solution pacifique, le dialogue inclusif et la réconciliation nationale loin de toute immixtion étrangère", a-t-il dit, après avoir rappelé la tragique décennie par l'Algérie dans les années 90. "Tout comme durant sa Guerre de libération nationale, l'Algérie a hautement apprécié, dans ces moments difficiles, la solidarité des pays africains frères et c'est pourquoi elle n'a jamais failli à ses engagements à l'égard de l'Afrique, même dans les périodes les plus dures de son histoire", a-t-il ajouté.
Le Président Tebboune a confirmé l'attachement de l'Algérie à "appuyer les initiatives tendant à résoudre les conflits, défendre les causes justes des peuples militant et combattant pour le recouvrement de leurs droits fondamentaux et l'exercice de leur droit à l'autodétermination, principalement la cause palestinienne". Le président Tebboune a soulignéqu'aujourd'hui, "grâce à l'énergie salvatricede son peuple et de sa jeunesse, l'Algérie est engagée dans une nouvelle ère pour la consolidation de sa démocratie et la réunion des conditions adéquates à son essor". Il a évoqué dans ce sens les perspectives qui s'ouvrent à l'Algérie, "résolument décidée à changer son système de gouvernance et à construire un Etat garantissant la justice sociale et la suprématie de la loi" et qui s'apprête, après l'élection présidentielle du 12 décembre dernier, à aller de l'avant dans le processus de réformes politiques, économiques et sociales.
Il s'agit, a expliqué le président de la République, de "réaliser le changement escompté et construire une nouvelle Algérie forte, sereine etprospère, basée sur une gouvernance de transparence, la moralisation de la vie politique et la consolidation des libertés individuelles". Annonce de la création d'une agence algérienne de coopération internationale Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé dimanche à Addis-Abeba sa décision de créer une "agence algérienne de coopération internationale à vocation africaine." Elle sera destinée à renforcer la coopération de l'Algérie avec les pays voisins, notamment avec les pays du Sahel, rapporte l'APS.
"J'ai décidé la création d'une Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement (Aldec) à vocation africaine", a en effet déclaré le Président Tebboune. Cette agence aura pour principale mission "la concrétisation sur le terrain de notre volonté de renforcer l'aide, l'assistance et la solidarité avec les pays voisins, notamment les pays frères au Sahel", a-t-il souligné. Selon le chef de l'Etat, "tous les domaines de coopération seront couverts par cette agence qui sera dotée de tous les moyens nécessaires à l'accomplissement de ses missions à travers la réalisation de projet concrets et utiles". Il s'est engagé, à ce titre, à suivre "personnellement" les programmes de cette nouvelle agence et à s'efforcer de "placer à sa tête une personnalité ayant les compétences et le savoir-faire requis pour la réalisation de notre aspiration à une solidarité
raternelle".
"L'Algérie ne saurait ignorer les pays frères et voisins"
Pour le Président Tebboune, la création de cette agence s'inscrit dans le cadre de sa volonté "d'imprimer une nouvelle dynamique à la coopération internationale d l'Algérie, notamment en direction des pays frères en Afrique et au Sahel". "L'Algérie ne saurait ignorer pays frères et voisins, encore moins le continent africain dont elle est partie intégrante et le prolongement naturel.
Cette africanité nous l'avons quelque peu occulté, ces dernières années, car nous étions focalisés sur nos affaires intérieures, mais nous sommes aujourd'hui résolus à y revenir, rapidement et fortement, dans le cadre renouvelé de l'Union africaine et au niveau des relations bilatérales", a-t-il affirmé. Le président de la République a réitéré, à l'occasion, la disponibilité de l'Algérie à "contribuer au renforcement de l'intégration régionale et aux efforts permettant à notre continent de prendre en charge lui-même ses problèmes et d'en finir avec sa marginalisation dans les relations internationales et l'économie mondiale pour prendre son destin en main et s'approprier son processus de développement dans toutes ses dimensions". Il a rappelé, dans ce contexte, "l'intérêt suprême accordé par l'Algérie aux projets structurants", citant, à ce propos, la Route transsaharienne, la Dorsale transsaharienne à fibre optique et le Gazoduc Nigeria- Algérie. Cet intérêt, a-t-il poursuivi,
"n'est que la preuve de sa volonté de faire de l'intégration régionale une réalité". Le chef de l'Etat a salué, par la même occasion, "les pas importants franchis parnotre continent dans le processus d'intégration africain, notamment à la faveur de l'entrée en vigueur de l'accord de la Zone de libre-échange continentale africaine et de la poursuite de la concrétisation des projets visant l'intégration régionale et le renforcement de l'infrastructure au titre de l'initiative du nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique
Le Président Tebboune prend part à Addis-Abeba à une réunion à huis clos précédant le sommet de l'UA. Au cours de son allocution prononcée à l'ouverture de la 33e session ordinaire du sommet des chefs d'Etat et de gouvernement africains, qui se tient dans la capitale éthiopienne, il a ainsi affirmé à propos des crises qui secouent le contiment africain : "Notre expérience réussie conforte notre conviction que le règlement des crises dans notre continent passe par la solution pacifique, le dialogue inclusif et la réconciliation nationale, loin de toute immixtion étrangère". Partant de "cette profonde conviction, l'Algérie s'attèlera, toujours et inlassablement, au soutien des efforts visant l'instauration de la paix et de la sécurité en Afrique", a explicité le Président Tebboune.
"Nous continuerons à appuyer les initiatives tendant à résoudre les conflits, défendre les causes justes des peuples militant et combattant pour le recouvrement de leurs droits fondamentaux et l'exercice de leur droit à l'autodétermination, principalement la cause palestinienne", a-t-il souligné "Sur tous ces fronts, l'Algérie n'a eu de cesse d'apporter sa contribution multiforme aux efforts consentis pour le rétablissement d'une stabilité durable en Afrique, en particulier au Sahel, que ce soit au niveau bilatéral ou par le biais de mécanismes tels que le Comité d'étatmajor opérationnel conjoint (Cemoc) ou l'Unité de fusion et de liaison (UFL) ou encore à travers le Centre africain d'études et de recherches sur le terrorisme (CAERT)", a souligné le chef de l'Etat.
Dans ce sens, il a annoncé que "la contribution de l'Algérie sera renforcée dans les prochains mois, notamment à la faveur de l'évaluation des mécanismes susmentionnés, de même que son rôle dans la mise en oeuvre de l'Accord de paix au Mali". "A cet effet, je tiens à souligner que nous sommes résolus à continuer à apporter notre pierre à l'édifice du processus de paix et de réconciliation nationale au Mali et à oeuvrer à la levée des obstacles susceptibles d'entraver l'application de l'Accord de paix, issu du processus d'Alger", a-t-il soutenu.
"L'Algérie pour l'arrêt de toutes les ingérences en Libye"
S'exprimant toujours à propos de la Libyeavec laquelle l'Algérie partage une longue frontière et un destin commun, le chef de l'Etat a qualifié la situation dans ce pays de "dramatique", précisant qu'elle "continue de susciter l'inquiétude de l'Algérie". "Le peuple libyen frère ne mérite pas les souffrances qu'il endure aujourd'hui. C'est diplomatique, a proposé d'abriter le dialogue entre les frères libyens, comme affirmé à Berlin et, plus récemment, à Brazzaville, lors du sommet du Comité de haut niveau de l'UA sur la Libye, tenu sous le patronage de mon frère le PrésidentDenis Sassou Nguesso", a indiqué le chefde l'Etat. Dans le même sens, il a souligné que "l'Algérie, qui plaide pour l'arrêt de toutes les ingérences en Libye, appuie fortement les efforts continus pour mettre fin durablement aux hostilités et réunir les conditions du dialogue entre les frères libyens, unique et seul moyen de parvenir à une issue à la crise et d'éviter à ce pays africain d'être le théâtre des rivalités entre Etats".
"Notre monde semble confronté aujourd'hui à des défis inédits comme s'il s'éloignait des repères du Droit international et cadres multilatéraux qui avaientguidé la communauté internationale et permis de préserver la paix et la sécurité internationales, et au vu de sa vulnérabilité, notre continent subit souvent les contrecoups des chocs déstabilisateurs affectant le monde", a ajouté le chef de l'Etat. S'exprimant sur la crise du Sahel, il l'a qualifiée de "triste et regrettable illustration", relevant que "la stabilité déjà fragile dans des pays tel que le Mali s'est subitement dégradée au lendemain de la crise en Libye, sans parler du Niger qui n'a pas échappé, comme nous le savons tous, aux attaques meurtrières contre son armée". Il a indiqué qu'avec la recrudescence des attaques terroristes sanglantes au Burkina Fasso et autres tentatives d'attentats dans des pays sahéliens, l'instabilité a fini par gagner tout le Sahel en dépit des efforts courageux des pays concernés.
Le Président Tebboune a également réitéré la solidarité de l'Algérie avec les pays du Bassin du lac Tchad qui font face, a-t-il dit, avec le même courage et détermination, aux actes subversifs de Boko Haram à travers la Force multinationale mixte, saluant en même temps les efforts et sacrifices de ces pays affectés par cette violence barbare. "Je salue également les initiativesprises récemment pour développer les stratégies de lutte contre le terrorisme au Sahel, tant au niveau militaire que sur le plan politique, économique et diplomatique",a-t-il ajouté.
"L'Algérie jouera, dorénavant, pleinement son rôle en Afrique et dans le monde"
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé que "la nouvelle Algérie en édification demeurera fidèle à ses principes et engagements et jouera, dorénavant, pleinement son rôle en Afrique et dans le monde". Le Président Tebboune a exprimé l'engagement de l'Algérie à contribuer "plus efficacement" au développement du continent africain. "Notre expérience réussie conforte notre conviction que le règlement des crises dans notre continent passe par la solution pacifique, le dialogue inclusif et la réconciliation nationale loin de toute immixtion étrangère", a-t-il dit, après avoir rappelé la tragique décennie par l'Algérie dans les années 90. "Tout comme durant sa Guerre de libération nationale, l'Algérie a hautement apprécié, dans ces moments difficiles, la solidarité des pays africains frères et c'est pourquoi elle n'a jamais failli à ses engagements à l'égard de l'Afrique, même dans les périodes les plus dures de son histoire", a-t-il ajouté.
Le Président Tebboune a confirmé l'attachement de l'Algérie à "appuyer les initiatives tendant à résoudre les conflits, défendre les causes justes des peuples militant et combattant pour le recouvrement de leurs droits fondamentaux et l'exercice de leur droit à l'autodétermination, principalement la cause palestinienne". Le président Tebboune a soulignéqu'aujourd'hui, "grâce à l'énergie salvatricede son peuple et de sa jeunesse, l'Algérie est engagée dans une nouvelle ère pour la consolidation de sa démocratie et la réunion des conditions adéquates à son essor". Il a évoqué dans ce sens les perspectives qui s'ouvrent à l'Algérie, "résolument décidée à changer son système de gouvernance et à construire un Etat garantissant la justice sociale et la suprématie de la loi" et qui s'apprête, après l'élection présidentielle du 12 décembre dernier, à aller de l'avant dans le processus de réformes politiques, économiques et sociales.
Il s'agit, a expliqué le président de la République, de "réaliser le changement escompté et construire une nouvelle Algérie forte, sereine etprospère, basée sur une gouvernance de transparence, la moralisation de la vie politique et la consolidation des libertés individuelles". Annonce de la création d'une agence algérienne de coopération internationale Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé dimanche à Addis-Abeba sa décision de créer une "agence algérienne de coopération internationale à vocation africaine." Elle sera destinée à renforcer la coopération de l'Algérie avec les pays voisins, notamment avec les pays du Sahel, rapporte l'APS.
"J'ai décidé la création d'une Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement (Aldec) à vocation africaine", a en effet déclaré le Président Tebboune. Cette agence aura pour principale mission "la concrétisation sur le terrain de notre volonté de renforcer l'aide, l'assistance et la solidarité avec les pays voisins, notamment les pays frères au Sahel", a-t-il souligné. Selon le chef de l'Etat, "tous les domaines de coopération seront couverts par cette agence qui sera dotée de tous les moyens nécessaires à l'accomplissement de ses missions à travers la réalisation de projet concrets et utiles". Il s'est engagé, à ce titre, à suivre "personnellement" les programmes de cette nouvelle agence et à s'efforcer de "placer à sa tête une personnalité ayant les compétences et le savoir-faire requis pour la réalisation de notre aspiration à une solidarité
raternelle".
"L'Algérie ne saurait ignorer les pays frères et voisins"
Pour le Président Tebboune, la création de cette agence s'inscrit dans le cadre de sa volonté "d'imprimer une nouvelle dynamique à la coopération internationale d l'Algérie, notamment en direction des pays frères en Afrique et au Sahel". "L'Algérie ne saurait ignorer pays frères et voisins, encore moins le continent africain dont elle est partie intégrante et le prolongement naturel.
Cette africanité nous l'avons quelque peu occulté, ces dernières années, car nous étions focalisés sur nos affaires intérieures, mais nous sommes aujourd'hui résolus à y revenir, rapidement et fortement, dans le cadre renouvelé de l'Union africaine et au niveau des relations bilatérales", a-t-il affirmé. Le président de la République a réitéré, à l'occasion, la disponibilité de l'Algérie à "contribuer au renforcement de l'intégration régionale et aux efforts permettant à notre continent de prendre en charge lui-même ses problèmes et d'en finir avec sa marginalisation dans les relations internationales et l'économie mondiale pour prendre son destin en main et s'approprier son processus de développement dans toutes ses dimensions". Il a rappelé, dans ce contexte, "l'intérêt suprême accordé par l'Algérie aux projets structurants", citant, à ce propos, la Route transsaharienne, la Dorsale transsaharienne à fibre optique et le Gazoduc Nigeria- Algérie. Cet intérêt, a-t-il poursuivi,
"n'est que la preuve de sa volonté de faire de l'intégration régionale une réalité". Le chef de l'Etat a salué, par la même occasion, "les pas importants franchis parnotre continent dans le processus d'intégration africain, notamment à la faveur de l'entrée en vigueur de l'accord de la Zone de libre-échange continentale africaine et de la poursuite de la concrétisation des projets visant l'intégration régionale et le renforcement de l'infrastructure au titre de l'initiative du nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique


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