Algérie

Le régime al Assad se dirige vers sa fin Les opposants syriens établis à Alger unanimes



Le régime al Assad se dirige vers sa fin                                    Les opposants syriens établis à Alger unanimes
Le régime syrien se dirige vers sa fin. C'est la prévision faite, hier, par des opposants syriens établis à Alger. Invités à la conférence-débat organisée par le Centre «Amel El Ouma» sur la situation en Syrie, Yahia Aggab et Adnane Bouche ont tenté d'apporter des réponses à la série de questions nées de la situation actuelle en Syrie. Pourquoi la «communauté internationale» observe le silence sur la Syrie alors qu'elle s'exprimait sur d'autres cas de crise ' Quel sens donner à la proposition de la Ligue arabe ' Quel avenir pour la révolution sous la direction du Conseil national syrien ' Préférant traiter la problématique sur la base de facteurs internes, Adnane Bouche, le porte-parole du Comité de soutien aux revendications de changement du peuple syrien, livre le schéma de la situation dans laquelle se trouve la Syrie. Il y a, d'une part, un régime adepte de «la solution sécuritaire» et, d'autre part, un peuple jaloux de la réussite de sa révolution et de sa quête de liberté. Adnane Bouche soutient que le régime al Assad a fait une erreur en misant sur l'armée, qu'il a transformée en un instrument de guerre contre les Syriens. Car, pour lui, les dissensions enregistrées au sein de l'armée augurent d'une issue heureuse pour la révolution. Explication : les dissensions au niveau de l'armée sont de nature à faciliter le transfert du pouvoir, à l'image, a-t-il noté, de ce qui s'est passé en Tunisie et en Egypte. Le conférencier présente une telle évolution comme un premier scénario. Le second, c'est celui de l'intervention étrangère, au demeurant unanimement refusée par le peuple syrien. «Le régime al Assad veut aller vers l'intervention étrangère», dit-il. Dit autrement :
al Assad «joue» à la manière de Kadhafi. Pour sortir de cette impasse, Adnane souhaite «une position arabe unie pour isoler le régime et le pousser à revoir ses calculs». Il en appelle ainsi l'Algérie officielle à un rôle déterminant dans la commission arabe, tout en tirant sur la position de la Russie et de la Chine. «Ce sont des positions d'intérêts et pas de principe», tranchera-t-il. M. Yahia Aggab a cerné la problématique en tenant compte des facteurs géostratégiques. Refusant la théorie du complot, M. Aggab a tenu à dire que «le régime syrien est bien respectueux des conventions signées avec l'Etat d'Israël». Sur sa lancée, Aggab estime que les pays arabes craignent un succès de la révolution syrienne. Pourquoi ' «Parce qu'ils savent que le changement atteindra leurs pays», répondra-t-il. Concernant la proposition arabe, Aggab est convaincu qu'elle est venue en retard. Au sujet du CNS (Comité national syrien), un de ses membres, Samir Sattouf, nous a indiqué, en marge de la rencontre, qu'«il est en phase de constitution et qu'il est à la recherche d'un siège dans un pays arabe. Dans un pays arabe pour faire taire toute accusation émanant du régime». M. Sattouf a révélé que «les membres du CNS préfèrent le Caire pour plusieurs considérations».
A. Y.


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