Algérie

Le recul de la demande plombe le commerce



Selon l'ONS, cette baisse de la demande, n'a pas contribué au dysfonctionnement de la trésorerie de la filière de l'agroalimentaire.La conjoncture commerciale du quatrième trimestre 2017 a connu la même situation que celle qui a été enregistrée durant le troisième trimestre de la même année. La baisse de l'activité commerciale est le fait marquant de l'année 2017, selon l'Office national des statistiques (ONS).
L'enquête-sondage menée par les statisticiens de l'ONS sur la situation et les perspectives du commerce national, avait conclu que la baisse de l'activité est nettement perceptible dans certaines filières à l'image de l'agroalimentaire, de la droguerie-quincaillerie-appareils électroménagers-parfumerie (Dqaemp). Les grossistes de cette filière peinent à placer leur marchandise sur le marché. Cette opinion a été confirmée par un échantillon de grossistes activant dans cette filière.
Par contre, l'activité dans les autres filières a connu durant la conjoncture commerciale du quatrième trimestre de 2017 une stabilisation dans son rythme, c'est ce qui ressort du sondage entamé par l'ONS qui souligne que «l'activité commerciale s'est stabilisée, selon l'opinion des commerçants-détaillants des combustibles et lubrifiants et des machines et matériel d'équipement», a mentionné l'Office national des statistiques.
L'enquête des statisticiens de l'ONS n'a pas enregistré un changement notable dans la cadence commerciale du troisième trimestre de la même année et celle du quatrième trimestre, les raisons telles qu'elles ont été constatées à travers l'enquête auprès d'une opinion constituée de commerçants-détaillants explique cette baisse à cause des lenteurs de formalités et la longueur des délais d'approvisionnement. Dans ce sens, les agents de l'ONS indiquent que «les grossistes et les détaillants se plaignent, dans leur majorité, de la longueur des délais d'approvisionnement, de l'indisponibilité des produits et de la lenteur des formalités d'acquisition de marchandises», a précisé l'ONS, à travers son enquête de conjoncture commerciale. Quant à la conjoncture du quatrième trimestre de l'année écoulée, les enquêteurs de l'ONS ont eu affaire au même constat. Ils ont conclu que «que près de 75% des grossistes se plaignent de la lenteur des formalités d'acquisition de marchandises et plus de 33% se plaignent des délais d'approvisionnement qui sont, selon eux, longs. Ils déplorent également l'éloignement des sources d'approvisionnements», ont souligné les enquêteurs de l'ONS. Parmi d'autres raisons qui ont contribué à la baisse de l'activité commerciale durant la conjoncture commerciale du quatrième trimestre 2017, l'enquête menée auprès d'une opinion formée de grossistes de la filière de l'agroalimentaire et de la droguerie-quincaillerie-appareils électroménagers-parfumerie (Dqaemp), affirme que «près de 42% de grossistes et 25% de détaillants interrogés relèvent avoir enregistré des ruptures de stocks de produits, dont essentiellement ceux de l'agroalimentaire, des Dqaemp et ceux de la matière première et demi-produits», c'est-à-dire que l'effet relevant des mesures restrictives, quant à l'importation ont influé sur le processus de l'activité commerciale à la baisse. C'est aussi le coût et les prix d'acquisition des produits, ils ont été jugés plus élevés, selon plus de 41% de grossistes et près de 25% des détaillants, notamment ceux de l'agroalimentaire, selon l'enquête de l'ONS. Les enquêteurs de l'ONS avaient conclu que la baisse de l'activité commerciale dans le domaine de l'agroalimentaire et de la droguerie-quincaillerie appareils électroménagers-parfumerie est liée surtout à la baisse de la demande, par rapport à ces produits sur le marché national. L'enquête montre que «la demande en produits a continué à baisser au quatrième trimestre 2017, selon des commerçants (grossistes et détaillants) enquêtés. Cette baisse concerne beaucoup plus les industries agroalimentaires, les Dqaemp et les machines et matériel d'équipement», mais selon l'ONS, cette baisse de la demande n'a pas contribué dans le dysfonctionnement de la trésorerie de la filière de l'agroalimentaire. L'état de cette trésorerie est jugé bon. Les statisticiens de l'ONS avaient élucidé les causes en étudiant une opinion de commerçants dans ce secteur, en soulignant que «selon plus de 18% des grossistes et de plus de la moitié des détaillants, notamment ceux des machines et matériel d'équipement. En outre, plus de 67% de grossistes et près de 61% de détaillants ont eu recours à des crédits bancaires. Selon plus de 18% des grossistes et de plus de la moitié des détaillants, notamment ceux des machines et matériel d'équipement», a annoncé l'ONS.


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