Les chantiers de réalisation d'un nouveau bloc pédagogique et d'un autre pour la restauration connaissent un retard considérable.Intervenant hier à l'entame des travaux de la session d'automne de l'APW, le recteur du Centre universitaire d'Aïn Témouchent (CUAT) a lancé un cri d'alerte en direction des élus comme des membres de l'exécutif de wilaya, sur la situation alarmante que vit le centre. En la résumant, elle se réduit à l'équation suivante : 7 200 étudiants inscrits pour cette rentrée 2014 mais avec seulement 4 000 places pédagogiques disponibles. Pour gérer le défi qui, dès la rentrée 2013/2014, s'était imposé mais moins crucialement, le recteur reconnaît que l'on a dû recourir à du «bricolage» pour sauver la situation.Or, pour la rentrée universitaire de 2015/2016, l'équation va devenir insoluble puisque l'on sait, d'ores et déjà, qu'il va y avoir deux promotions de terminales qui vont se présenter au baccalauréat et qu'il y aura entre 2 700 à 2 800 nouveaux bacheliers qui vont s'ajouter aux 7 200. Où les caser avec 4 000 places pédagogiques ' Telle est la lancinante question qui fait dire que le CUAT est entraîné à la faillite, tout cela parce que les chantiers de réalisation d'un nouveau bloc pédagogique et d'un autre pour la restauration connaissent un retard considérable.Dans son plaidoyer, le recteur a rappelé les efforts consentis par le CUAT pour s'élever au rang d'une université, une ambition aujourd'hui freinée par une gestion des chantiers sur laquelle il n'a aucune prise puisque relevant de l'exécutif de wilaya. A cet égard, il a été rappelé que le CUAT a commencé en 2010 avec seulement 600 inscrits et 60 professeurs pour trois domaines seulement : «Après cinq années, nous sommes à neuf domaines et 25 filières au même titre que la plupart des universités. Nous sommes les seuls à avoir numérisé notre bibliothèque, une salle interactive pour la vidéoconférence, le Wifi pour le centre et la possibilité de l'enseignement à distance. Nous sommes devenus un pôle pour l'enseignement des langues, l'espagnol devait être abordé cette année aux côtés de l'anglais et du français et nous nous préparons pour introduire l'allemand. Nous disposons d'un centre d'enseignement intensif des langues. De la sorte, avant 2010, et plus précisément en 2018, avec 10 000 étudiants et l'ouverture de nouveaux domaines pour atteindre le maximum, soit 12, nous aurons le statut d'université à part entière». Durant son plaidoyer, le recteur n'a pas omis de mettre en exergue le soutien et la contribution des universités voisines aux progrès réalisés par le CUAT. L'exécutif saura-t-il se mettre à la hauteur des attentes '
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Posté Le : 18/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mohamed Kali
Source : www.elwatan.com