Le recteur d'Alger 1 a fait remplacer une directrice d'une manière non- protocolaire, contraire à l'éthique de l'université. Ils ont pénétré dans son bureau en son absence, ont installé la nouvelle directrice et ont confisqué sa griffe. Un geste qui en dit long sur la sanction d'une responsable lorsqu'elle s'oppose au diktat du recteur.Tout est une question de désaccord sur la répartition des primes d'intéressement, l'une voulait primer son personnel pour le surplus de travail réalisé, et le président de l'université avait une autre liste prioritaire à faire passer. On ne pensait pas que l'université d'Alger 1 avait une façon non-orthodoxe de remercier les efforts d'une directrice engagée dans l'épanouissement de l'université juste pour avoir pris la position de défendre un personnel. Au lieu de se préoccuper à dégager les ordures à ciel ouvert qui infecte une université considérée comme site historique, il chasse les enseignants honnêtes et propres, drôle de conception du nettoyage !
Une autre conception erronée du rehaussement du niveau universitaire, remplacer une ancienne docteure connue pour sa compétence et son sérieux par une masterante nouvellement recrutée pour un poste sur mesure, avec un diplôme non-délivré par le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. On s'interroge : n'y a 't-il pas de docteurs à Alger 1 ' La leçon à tirer, le recteur a tous les pouvoirs y compris celui d'outrepasser la juste cause et la loi.
Signé par un groupe d'enseignants universitaires qui n'osent pas se dévoiler de peur des représailles et face à l'impunité régnante.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 22/03/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Quotidien d'Algérie
Source : www.lequotidienalgerie.org