«Le recrutement se fera en fonction des besoins du complexe»

-L'ENAD traverse une crise financière accentuée par un mouvement de  contestation initié par un groupe de protestataires, quelle solution préconisez-vous pour une sortie de crise ' Cela fait presque une année que les différentes filiales de production implantées à  travers les régions du pays traversent une crise financière sans précédent. Une situation qui a engendré en premier lieu une baisse de la production et de vente due essentiellement  au manque de la matière première. Pour ce qui est de ce mouvement de protestation, en tant que coordinateur, j'ai initié plusieurs réunions ayant regroupé plusieurs parties, dont le PDG du groupe et le DG de la filiale Sidet, afin de trouver une solution pour ce conflit. Parmi les 34 contestataires ayant initié ce mouvement de protestation, 24 avaient signé un PV pour surseoir à  leur action de contestation ; en contrepartie, la direction cessera les poursuites judicaires engagées contre eux. S'agissant de leur recrutement, la situation actuelle de l'entreprise ne le permet pas encore.   -Dans le dossier d'assainissement que l'ENAD a soumis aux pouvoirs publics, figure l'effacement des dettes et aussi un besoin financier destiné à  la relance de la production qui est à  l'arrêt…   Le dossier est entre les mains du ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement. Nous souhaitons une prise en charge sérieuse de notre demande. D'ailleurs, cela fait presque trois mois que nos travailleurs n'ont pas encore perçu leurs salaires, à  l'exemple des ouvriers de l'unité Soder de Skikda (4 mois), Sodior (2 mois) et Sidet (1 mois).

-Mais en cas de réponse favorable des pouvoirs publics, l'entreprise procédera-t-elle à  la réintégration des 522 contractuels licenciés ' On fera de notre mieux pour satisfaire les revendications des contractuels et il y aura des recrutements, mais en fonction des besoins de l'entreprise.