De nombreux grossistes de Semmar et d'autres banlieues d'Alger considèrent que le recours des opérateurs aux dépositaires sans passer directement par eux aurait pour conséquence de doubler les coûts et de retarder l'arrivée de la marchandise, et compliquera l'approvisionnement du marché en produits alimentaires.Ceux-ci indiquent à El Khabar que le ministère du commerce devrait s'intéresser à cette question. La multiplication d'intermédiaires du producteur au grossiste, compliquerait l'opération de distribution, et doublerait les coûts et donc les prix. Soulignant également que l'usage des chèques à partir de début avril, posera d'autres problèmes, et ramènera à la surface la question de la hausse des prix. Des grossistes ont d'ailleurs fait remarquer qu'un retard dans l'approvisionnement des marchés en marchandise a été enregistré, parce que les producteurs ne sont pas encore parvenus à fixer les prix devant être appliqués. Les commerçants en gros ont quant à eux des difficultés à traiter avec les opérateurs qui préfèrent, eux, traiter avant avec les dépositaires. Concernant la formule du prix du sucre les grossistes ont affirmé que les opérateurs vendaient la marchandise entre 69.5 et 79 DA et entre 495 et 520 DA le bidon de 5 litres d'huile. Le dépositaire retire donc un bénéfice de 8%, tout comme le grossiste, et 15% pour le détaillant. Les commerçants en gros demandent à traiter directement avec les producteurs qui préfèrent, eux, traiter avec les grossistes et les détaillants par l'intermédiaire des dépositaires.
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Posté Le : 12/01/2011
Posté par : archives
Ecrit par : El Khabar
Source : fr.elkhabar.com