«Avant un congrès décisif pour le parti et l'avenir de l'opposition démocratique, le RCD avait d'abord décidé d'ignorer le verbiage de M. Chihab», entame le RCD, avant de poursuivre : «Les échos donnés à ses propos par certains de ses amis et sa 'mise au point' qui, en fait, confirme son forfait démontrent qu'au-delà de l'individu, ce comportement est un identifiant du pouvoir. D'où cette intervention.» S'ensuit une longue «mise au point» dans laquelle le parti de Saïd Sadi tombe à bras raccourcis sur l'homme d'Ahmed Ouyahia, en énumérant quelques «facettes du pedigree de M. Chihab qui vient de nous livrer ses pensées profondes sur la constitutionnalité des partis algériens».
«L'homme est membre du bureau politique d'un parti créé au mois de mars 1997 et devenu majoritaire au Parlement, dans les APW et les APC en moins de 3Â mois. Vice-président de l'Assemblée nationale, il est, de loin, le membre le plus zélé du bureau d'une institution serpillière de l'Exécutif. Auparavant, il avait grenouillé dans le syndicalisme d'où le défunt Benhamouda avait exigé et obtenu son élimination», affirme le RCD. «La xénophobie chevillée au corps, M. Chihab explique sentencieusement que la légitimité d'une revendication portant sur une identité nationale intégrant tous les paramètres fondateurs de notre histoire dépend, non pas du contenu de la proposition, mais de celui qui la formule.
En la matière, le RCD ne dit rien de plus que beaucoup d'autres partis, dont le sien ; la seule différence est que sur ce sujet, comme sur beaucoup d'autres, le RCD a parlé avant tout le monde et qu'il a payé pour que les préoccupations de nos concitoyens soient intégrées dans le débat public», ajoute le RCD.
Ce parti rappelle par la même que le RND existe «grâce aux sacrifices consentis par des militants comme ceux du parti dont il suggère aujourd'hui la dissolution». Critiquant les diverses interventions du responsable RND ayant trait à la politique étrangère, le RCD estime que «M. Chihab se hasarde sur le terrain de la politique étrangère, provoquant, du même coup, un incident diplomatique avec un pays qu'il accuse de financement illégal de partis algériens insolubles dans la démocratie.»
D'autant plus que «parmi les partis supposés avoir bénéficié des largesses d'Ankara et contre lesquels il vitupère, certains sont ses alliés dans le gouvernement depuis plusieurs années», accuse le RCD.
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Posté Le : 28/02/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : R. P.
Source : www.elwatan.com