Algérie

Le RCD nous écrit



Que les partis du pouvoir soient contre tamazight, ce n'est pas un fait nouveau. Ils l'ont été et ils le sont toujours. Mais que le PT, le Hamas et le parti de Djaballah, qui ont depuis toujours considéré cette langue ancestrale comme une fabrication coloniale, veulent se faire passer pour ses défenseurs aujourd'hui. Au RCD, nous refusons tout marchandage de la cause amazighe. Notre position est très claire et notre combat pour la langue amazighe est jalonné par les sacrifices quotidiens de nos militants. L'officialisation effective de la langue amazighe est un préalable pour que notre pays puisse se réconcilier enfin avec son identité. Nous parlons d'une officialisation effective pour la distinguer du leurre introduit dans la récente et énième Constitution algérienne. La véritable officialisation pour laquelle nous militons est celle qui fera de tamazight une langue des institutions, ce qui n'est pas le cas actuellement.Le soi-disant amendement proposé ne vise la création d'aucun fonds, ni impôt pour la promotion de notre langue. Proposer que tamazight soit introduite uniquement dans l'enseignement et d'une manière graduelle est un objectif qui est très loin des aspirations des militants de cette cause que nous sommes. Pis encore, proposer un tel article dans le cadre d'une loi de finances anti-peuple que nous avons rejetée dans sa globalité (une loi de finances rejetée d'ailleurs par le PT, le Hamas et le parti de Djaballah) renseigne sur la grossière manipulation qui vise à provoquer, encore une fois, les régions berbérophones, et particulièrement la Kabylie. Cela intervient, faudrait-il le souligner, après avoir cherché en vain un soulèvement par l'élimination arbitraire de plusieurs candidatures de militants lors des élections locales passées. C'est en tout cas, la traduction sur le terrain de «la guerre clanique au sein du pouvoir qui dit son nom». Il appartient à tous les militants d'être vigilants et la lutte pour tamazight continue.

Le chargé de la communication au RCD


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