Algérie

Le RCD met en avant le statut de l'élu local, ses prérogatives et l'échec de certains élus



Le Rassemblement pour la culture et la démocartie (RCD) de Mohcen Bellabes, s'est, par la voix du président du bureau régional de Tizi Ouzou, Boussad Boudiaf, exprimé sur le manque d'engouement populaire depuis le début de la campagne électorale pour les élections locales du 29 du mois en cours.
M Boudiaf met en avant le statut de l'élu local réduit comme une peau de chagrin, ses prérogatives réduites et, l'échec de certains dans leur mission. Des raisons qu'il impute au pouvoir central à travers «un système de réseau volontairement entretenu ayant pour mission de véhiculer l'idée selon laquelle, l'élu local, pourtant investi d'un mandat populaire, n'a plus aucune prérogative pour la prise en charge des préoccupations citoyennes, qui restent du seul ressort de l'édministration, représentée par le chef-de daïra et le wali». Il s'exprimait lors d'une conférence de presse animée au siège du parti à Tizi Ouzou. «Tizi Ouzou, à l'instar du reste de l'Algérie, vit au rythme de la campagne électorale pour les élections locales (APC/APW), même si nous devons reconnaître que l'engouement n'est pas palpable », note-il dans sa déclaration préliminaire. «Le RCD, loyalement, ne s'engage que s'il est en mesure de tenir ses promesses et, chaque fois qu'un de ses élus ne respecte pas ses engagements ou l'éthique du parti, ce dernier (élu, ndlr) est désavoué et la couverture politique lui est retirée», a rappelé M Boudiaf. Et d'ajouter : «le RCD peut se vanter de ne pas avoir d'élu poursuivi en justice pour malversations alors que bon nombre d'élus de certaines formations politiques défilent quotidiennement, en dépit «des interventions» devant la justice ». La kabylie, a encore poursuivi M Boudiaf, dérange et, ce n'est un secret pour personne, tout est fait quotidiennement pour la destabiliser, dans l'espoir de la voir s'aplatir et abdiquer. «A la délinquance structurée, aux maux sociaux encouragés, au terrorisme omniprésent, s'ajoute, un ministre de l'Intérieur qui accuse la Kabylie de faire le lit au banditisme et au terrorisme par son opposition à l'installation des brigades de la Gendarmerie nationale et un ministre du culte qui accuse la Kabylie d'évangélisation par le biais des universités de la région», dit-il. Abordant ce scrutin, important, car à l'inverse des échéances nationales, ce rendez-vous électoral a une incicence directe et concrète sur notre quotidien, pour reprendre M. Aït Aider, candidat tête de liste APW de Tizi Ouzou, M. Boudiaf a rappelé que sa formation politique refuse et refusera à jamais de livrer les APC aux «délinquants politiques». «Nous refusons que la Kabylie, bastion de tant de luttes qui ont libéré le pays et, après l'indépendance, semé les ferments de la liberté, de l'identité, des droits de l'Homme, abdique».


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