Le RCD avertit contre toutes «tractations occultes»

Le RCD avertit contre toutes tentatives de fourvoiement du sursaut populaire en cours à travers des tractations occultes, souvent synonymes de manipulations renvoyant à des affrontements claniques qui, outre qu'elles sont à l'origine du désastre national, sont le contraire des prémices qui annoncent l'Algérie nouvelle».M. Kebci - Alger (Le Soir) - Saluant leur mobilisation dont «l'exemplarité transcende une scène nationale longtemps dominée par les crispations et les peurs, le RCD a, dans un communiqué rendu public hier samedi, estimé que les millions d'Algériennes et d'Algériens qui ont défilé, la veille vendredi, ont «définitivement disqualifié le système politique, appellent à l'ouverture d'une nouvelle ère et ont arraché le droit de se donner les institutions de leur choix pour parachever l'indépendance nationale».
Ceci dit, a tenu à avertir le RCD, cette «lame de fond salvatrice de la jeunesse algérienne exige des approches politiques transparentes et publiques qui doivent rompre avec les tractations occultes.
Et d'exiger, dans ce cadre, le départ du chef de l'Etat et son gouvernement et la dissolution du Parlement avec ses deux Chambres qui constituent, selon lui, un «Smig pour éviter tout dérapage ou une vaine tentative d'un retour en arrière.
Affirmant avoir toujours appelé et ?uvré à l'avènement d'une alternative démocratique concertée, seule perspective à même d'honorer le combat historique du peuple algérien pour son émancipation et donner une suite positive à la dynamique citoyenne en cours digne de la généreuse mobilisation, engagée essentiellement par notre jeunesse, le RCD interpelle les acteurs de la classe politique comme ceux de la société civile qui ont entendu, compris et accompagné les appels de notre peuple à mettre de côté leurs carrières et leurs ambitions qui «ne sont pas à l'ordre du jour».
Pour lui, il s'agit de concevoir, définir et programmer les méthodes et les actions qui permettront à l'Algérie d'appréhender, enfin, le nouveau départ attendu depuis l'indépendance.
M. K.