Le RC Kouba boycotte le coup d’envoi de la D2

La FAF dans l’embarras Comme on pouvait s’y attendre, le RC Kouba n’a pas fait le déplacement au stade «20 Août» pour y affronter le Paradou AC, lors de la première journée du championnat de deuxième division. Les Koubéens se disent, au demeurant, «non concernés» par ce championnat, en se référant à la décision du tribunal arbitral sportif (TAS) de Lausanne, exigeant de la FAF d’intégrer le RCK au palier supérieur. «On a recouru à toutes les voies légales à propos de l’affaire Khellidi, et à l’arrivée, le TAS nous a donné gain de cause, par le biais de sa correspondance de mercredi, en fin d’après midi. Du coup, on se considère, aujourd’hui, comme faisant partie intégrante de l’élite nationale, et c’est à la FAF de faire le nécessaire pour l’application de la décision du tribunal international», déclare le numéro deux du RCK, Kamel Oughlis.  Côté FAF, c’est l’ambiguïté totale. Le président Haddadj qui se trouvait en France pour assister au match amical de l’équipe nationale, a laissé entendre qu’il ne reconnaissait pas la décision du TAS, et que cet organe n’a pas le droit de s’ingérer dans les affaires des fédérations nationales, non sans estimer qu’il a mal analysé cette affaire. Pourtant, c’est ce même Haddadj qui avait brandi la menace de recourir au TAS, pour annuler le décret ministériel inhérent à l’organisation des fédérations sportives algériennes. Tout le monde s’accorde à dire, maintenant, que la FAF s’est retrouvée dans un véritable pétrin. Les choses devraient être tirées au clair dès le début de cette semaine. Une chose est sûre, néanmoins, il sera très difficile à Heddadj de s’en sortir.   F. Karim