Algérie

Le rapport qui dément la propagande



Les droits de l'homme en Algérie s'invitent à Genève. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabbi, a présenté, hier, un rapport au Conseil des droits de l'homme qui se trouve dans la capitale suisse. «Il s'agit de son quatrième rapport au titre de l'Examen périodique universel (EPU) lors d'une session du Groupe de travail intergouvernemental du Conseil des droits de l'homme», a souligné le ministère de la Justice.Tabbi était accompagné d'une délégation multisectorielle. «L'Algérie a déjà soumis, dans ce cadre, trois rapports, dont le dernier le 8 mai 2017», a rappelé la même source. Cet Examen périodique universel est un mécanisme établi par la résolution 60/251 de l'Assemblée générale des Nations unies, adoptée le 15 mars 2006. Il s'agit d'un processus permettant aux Etats de présenter les mesures qu'ils ont prises pour protéger et promouvoir les droits de l'homme et relever les défis rencontrés. L'EPU prévoit également le partage des meilleures pratiques en matière de droits de l'homme à travers le monde. Il est utile de rappeler que le mois dernier l'Algérie a été brillamment élue en tant que membre du Conseil des droits de l'homme (CDH) des Nations unies pour la période 2023-2025. Une reconnaissance de son rôle de pays pivot dans sa région, soucieux de promouvoir les principes et valeurs des droits de l'Homme dans le monde. Il faut dire que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a accordé une grande importance au dossier des droits de l'homme.
L'Algérie a adhéré à l'ensemble des conventions et pactes internationaux relatifs à la protection des droits de l'homme. De plus, le programme du président Tebboune et le Plan d'action de son gouvernement consacrent une partie importante à la question. Il est, notamment, question de servir le référent religieux, les libertés et les droits de l'homme.
D'ailleurs, la nouvelle Loi fondamentale du pays, adoptée par référendum populaire le 1er décembre 2020, a permis de constitutionnaliser de nombreux droits des citoyens. À l'instar de celui relatif à la protection de la vie privée et de l' honneur, du secret de la correspondance et des communications privées. Mieux encore, le chef de l'Etat a installé, le mois d'août dernier, une Autorité nationale chargée de la protection des données à caractère personnel. Une grande avancée qui place l'Algérie pionnière en la matière dans toute la région. Néanmoins, les avancées réalisées par l'Algérie, ces dernières années, en matière de promotion et de protection des droits de l'homme ne se contentent pas dans la protection des données. Tout un arsenal juridique a été mis en place pour garantir les libertés d'association, de réunion, de manifestation, d'opinion et d'expression, de démocratie participative ainsi que sur la gouvernance locale. Il est aussi question de lutte contre les discriminations, notamment envers les femmes et les jeunes.
L'Algérie a mis en place des mécanismes pour promouvoir ces deux catégories sensibles au sein des institutions, assemblées et dans la sphère économique.
La violence à l'encontre des femmes est aussi un sujet prioritaire pour le premier magistrat du pays. En outre, le président de la République a exprimé son attachement aux principes des droits de l'homme à travers des mesures de grâce présidentielle en faveur de prisonniers. C'était, notamment le 5 juillet dernier à l'occasion du 60ème anniversaire de l'indépendance nationale. Le Conseil national des droits de l'homme (Cndh) avait, d'ailleurs, grandement salué cette mesure. «L'attachement du président de la République aux valeurs de tolérance et de pardon, émane de la ferme détermination de l'Etat à aller de l'avant en matière de protection et de promotion des droits de l'homme», avait soutenu la Cndh.
Enfin, il faut rappeler que la peine de mort n'est plus exécuté dans le pays depuis 1993.


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