Algérie

Le rapport inquiétant de Saïd Djinnit sur le Sahel Conseil de sécurité de l'ONU



Le rapport inquiétant de Saïd Djinnit sur le Sahel Conseil de sécurité de l'ONU
La crise au Mali présentait des « risques réels de déstabilisation dans certains des pays limitrophes » ainsi que d'une aggravation de la menace terroriste dans la région, a prévenu, jeudi, devant le Conseil de sécurité le Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu pour l'Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit. Le représentant de Ban Ki-moon qui intervenait devant l'organe de décision de l'Onu pour présenter le rapport du Secrétaire général des Nations unies sur la situation au Sahel, a affirmé que si les dirigeants de la région avaient fait des progrès significatifs vers la promotion et la consolidation de la paix, les événements au Mali et au Sahel, associés à d'autres menaces dont le trafic de drogues, la piraterie et la criminalité transnationale organisée, ont en revanche « le potentiel de nuire à la sécurité en Afrique de l'Ouest ». Saïd Djannit affirme que, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, avoir travaillé en étroite collaboration avec la Cedeao et d'autres parties prenantes, a indiqué que la décision du groupe Ançar Dine de renoncer à la cessation des hostilités qui avait été prise le 4 décembre et les avances vers le Sud par des éléments extrémistes avaient « accéléré le recours à l'option militaire » après que les autorités maliennes sollicitèrent l'assistance de la France dans le but d'arrêter la progression des groupes extrémistes. Le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu pour l'Afrique de l'Ouest a demandé à toutes les parties et à toutes les forces d'assurer le plein respect du droit international humanitaire et des normes internationales relatives aux droits de l'Homme et a appelé à la mobilisation des pays de l'Afrique de l'Ouest dans le déploiement rapide de troupes sur le terrain et l'accélération de l'opérationnalisation de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (Misma), insistant sur le fait qu'il faut veiller à ce que le processus politique ne soit pas négligé et que les efforts pour consolider et renforcer le processus de transition se poursuivent. Pour Saïd Djannit, « il est maintenant essentiel que les autorités maliennes finalisent la feuille de route pour mettre fin à la transition par le biais d'un processus inclusif et consultatif, avant son
adoption », estimant que « la situation au Mali illustre bien la fragilité et la vulnérabilité» qui prévalent actuellement dans l'ensemble de la région du Sahel, en précisant que cette crise avait des
« répercussions significatives pour la sous-région ». « Tout cela met en évidence l'importance de l'initiative des Nations unies sur le Sahel que dirige l'envoyé spécial, Romano Prodi ». Au-delà des crises au Mali et au Sahel, la région continue d'être confrontée à la menace posée par la piraterie et les vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée, dont les conséquences économiques sont immenses pour les pays de la région, a affirmé par ailleurs le représentant spécial qui a annoncé qu'un accord avait été obtenu pour la tenue d'une conférence ministérielle des pays du golfe de Guinée, au Bénin, en mars 2013. Selon lui, celle-ci sera suivie par un sommet des chefs d'Etat à Yaoundé en vue de lancer le processus de finalisation d'un cadre stratégique de lutte contre la piraterie maritime et la criminalité transnationale organisée.
La crise au Mali présentait des « risques réels de déstabilisation dans certains des pays limitrophes » ainsi que d'une aggravation de la menace terroriste dans la région, a prévenu, jeudi, devant le Conseil de sécurité le Représentant spécial du Secrétaire général de l'Onu pour l'Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit. Le représentant de Ban Ki-moon qui intervenait devant l'organe de décision de l'Onu pour présenter le rapport du Secrétaire général des Nations unies sur la situation au Sahel, a affirmé que si les dirigeants de la région avaient fait des progrès significatifs vers la promotion et la consolidation de la paix, les événements au Mali et au Sahel, associés à d'autres menaces dont le trafic de drogues, la piraterie et la criminalité transnationale organisée, ont en revanche « le potentiel de nuire à la sécurité en Afrique de l'Ouest ». Saïd Djannit affirme que, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité, avoir travaillé en étroite collaboration avec la Cedeao et d'autres parties prenantes, a indiqué que la décision du groupe Ançar Dine de renoncer à la cessation des hostilités qui avait été prise le 4 décembre et les avances vers le Sud par des éléments extrémistes avaient « accéléré le recours à l'option militaire » après que les autorités maliennes sollicitèrent l'assistance de la France dans le but d'arrêter la progression des groupes extrémistes. Le représentant spécial du secrétaire général de l'Onu pour l'Afrique de l'Ouest a demandé à toutes les parties et à toutes les forces d'assurer le plein respect du droit international humanitaire et des normes internationales relatives aux droits de l'Homme et a appelé à la mobilisation des pays de l'Afrique de l'Ouest dans le déploiement rapide de troupes sur le terrain et l'accélération de l'opérationnalisation de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (Misma), insistant sur le fait qu'il faut veiller à ce que le processus politique ne soit pas négligé et que les efforts pour consolider et renforcer le processus de transition se poursuivent. Pour Saïd Djannit, « il est maintenant essentiel que les autorités maliennes finalisent la feuille de route pour mettre fin à la transition par le biais d'un processus inclusif et consultatif, avant son
adoption », estimant que « la situation au Mali illustre bien la fragilité et la vulnérabilité» qui prévalent actuellement dans l'ensemble de la région du Sahel, en précisant que cette crise avait des
« répercussions significatives pour la sous-région ». « Tout cela met en évidence l'importance de l'initiative des Nations unies sur le Sahel que dirige l'envoyé spécial, Romano Prodi ». Au-delà des crises au Mali et au Sahel, la région continue d'être confrontée à la menace posée par la piraterie et les vols à main armée en mer dans le golfe de Guinée, dont les conséquences économiques sont immenses pour les pays de la région, a affirmé par ailleurs le représentant spécial qui a annoncé qu'un accord avait été obtenu pour la tenue d'une conférence ministérielle des pays du golfe de Guinée, au Bénin, en mars 2013. Selon lui, celle-ci sera suivie par un sommet des chefs d'Etat à Yaoundé en vue de lancer le processus de finalisation d'un cadre stratégique de lutte contre la piraterie maritime et la criminalité transnationale organisée.


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