Algérie

Le rapport du Giec sur les terres enfin approuvé



Le rapport des experts du Giec sur les liens entre le changement climatique et l'usage des terres a été approuvé, hier, par les gouvernements, au terme d'une session marathon à Genève. Les délégations des 195 pays membres du Giec étaient réunies depuis vendredi à huis clos en Suisse pour examiner ce rapport spécial des experts de l'ONU pour le climat consacré au "changement climatique, la désertification, la dégradation des sols, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres". Plusieurs questions ont été abordées à propos de l'usage des terres pour savoir notamment comment le réchauffement climatique affecte les terres consacrées aux cultures, à l'élevage ou encore les forêts et, par ricochet, à la sécurité alimentaire, mais aussi comment les pratiques agricoles ou la déforestation agissent sur le climat. Les discussions, prévues pour durer initialement jusqu'à mardi en fin de journée, se sont finalement terminées avant-hier vers 10h30, au terme d'une dernière session marathon d'environ 28 heures. Le contenu exact du "résumé à l'attention des décideurs politiques", qui a été approuvé par consensus après son examen ligne par ligne par les pays membres participants, en consultation avec les scientifiques auteurs du rapport, sera dévoilé publiquement. "Nous sommes très heureux que le rapport ait été approuvé", s'est réjouie Fernanda Carvalho du WWF, Fonds mondial pour la nature. Le rapport s'est penché sur les impacts du système alimentaire actuel, où 821 millions de personnes souffrent de la faim, 2 milliards d'adultes sont obèses ou en surpoids et où 30% de la nourriture serait perdue. Il aborde également le rôle des femmes et des communautés autochtones.Les experts du monde entier ne cessent de tirer la sonnette d'alarme tant la situation climatique actuelle est plus que préoccupante. Des scénarios alarmants sont susceptibles de se produire si des mesures ne sont pas prises en urgence. Jean-Noël Thépaut, le chef de service européen Copernicus sur le changement climatique, a, par ailleurs, déclaré que le mois de juillet 2019 a été "le mois le plus chaud jamais mesuré dans le monde".

Katia Mesbah/ Agences


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