Algérie

Le Ramadhan de tous les maux Sous la plume


Le Ramadhan de tous les maux                                    Sous la plume
Les Ramadhans se suivent et se ressemblent. Chaque année, on se retrouve devant les mêmes scenarii. Une mercuriale en folie les premiers jours et derniers jours de Ramadhan. Une population qui a la même frénésie d'acheter tout ce qui se vend et s'achète à n'importe quel prix. L'Algérie est devenue un pays de consommation à telle enseigne que l'on se demande s'il y a réellement des nécessiteux quand on voit le rush sur les grandes surfaces, boutiques et marchés. Des pouvoirs publics qui jurent par tous les saints que le Ramadhan ne sera pas comme les précédents, que le contrôle sera renforcé tant sur les prix que sur la qualité mais qu'en réalité on ne voit que leur ombre. Les agressions et les batailles rangées dans les quartiers de la capitale font partie du quotidien de ce mois sacré. Bref, un mois où il ne fait pas bon vivre s'il n'y avait pas cette ferveur, cette foi dont sont animés les musulmans pratiquants. Les sempiternelles chaînes au niveau des bureaux de poste pour les retraits d'argent font pester les citoyens obligés d'attendre pour retirer leurs dinars et qui sont remises au goût du jour pour toutes les fêtes de l'Aid sans qu'aucune solution n'ait été trouvée pour que l'on puisse dire ouf ! Il y a du bon, cela a changé. Eh bien non ! C'est toujours la même chanson. Mais cette année, les Algériens ont eu droit à l'overdose des désagréments. A commencer par la hausse des températures qui ont dépassé la barre des 40° et qui dure dans le temps. Mais la cerise sur le gâteau aura été sans nul doute les pannes de courant et les délestages en cascades qui ont affecté différents quartiers de la capitale, des robinets à sec pendant trois jours. Aussi les citoyens ne veulent plus subir les dysfonctionnements des services concernés, et ils le font savoir en investissant les rues pour faire comprendre qu'ils ne veulent plus être ceux qui sont bêtes et disciplinés. Restons magnanimes et Saha Aidkoum !
Les Ramadhans se suivent et se ressemblent. Chaque année, on se retrouve devant les mêmes scenarii. Une mercuriale en folie les premiers jours et derniers jours de Ramadhan. Une population qui a la même frénésie d'acheter tout ce qui se vend et s'achète à n'importe quel prix. L'Algérie est devenue un pays de consommation à telle enseigne que l'on se demande s'il y a réellement des nécessiteux quand on voit le rush sur les grandes surfaces, boutiques et marchés. Des pouvoirs publics qui jurent par tous les saints que le Ramadhan ne sera pas comme les précédents, que le contrôle sera renforcé tant sur les prix que sur la qualité mais qu'en réalité on ne voit que leur ombre. Les agressions et les batailles rangées dans les quartiers de la capitale font partie du quotidien de ce mois sacré. Bref, un mois où il ne fait pas bon vivre s'il n'y avait pas cette ferveur, cette foi dont sont animés les musulmans pratiquants. Les sempiternelles chaînes au niveau des bureaux de poste pour les retraits d'argent font pester les citoyens obligés d'attendre pour retirer leurs dinars et qui sont remises au goût du jour pour toutes les fêtes de l'Aid sans qu'aucune solution n'ait été trouvée pour que l'on puisse dire ouf ! Il y a du bon, cela a changé. Eh bien non ! C'est toujours la même chanson. Mais cette année, les Algériens ont eu droit à l'overdose des désagréments. A commencer par la hausse des températures qui ont dépassé la barre des 40° et qui dure dans le temps. Mais la cerise sur le gâteau aura été sans nul doute les pannes de courant et les délestages en cascades qui ont affecté différents quartiers de la capitale, des robinets à sec pendant trois jours. Aussi les citoyens ne veulent plus subir les dysfonctionnements des services concernés, et ils le font savoir en investissant les rues pour faire comprendre qu'ils ne veulent plus être ceux qui sont bêtes et disciplinés. Restons magnanimes et Saha Aidkoum !
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