Le ramadhan à Chlef : Point de lieux de sortie nocturne pour les familles

Les sorties nocturnes pour les familles pendant le Ramadhan risquent-elles d'être compromises ' La question se pose, d'autant plus que nombre de lieux habituels d'accueil du public durant les soirées du mois sacré , comme la place de la Solidarité et le parc de loisirs de Haï Nasr, sur les hauteurs de la ville de Chlef, vivent une situation particulière, au grand dam de la population locale.Le premier espace, ou ce qu'il en reste, abrite des vendeurs informels de la région et même d'autres wilayas et le second, s'étendant sur une superficie de 28 hectares, est fermé aux visiteurs depuis deux ans.
Ce parc affecté à la région par le ministère de l'Environnement, avait été mis en service en juin 2019 par le biais d'une concession d'exploitation avant d'être carrément abandonné à son triste sort après la résiliation du contrat en question. Les autorités concernées ne semblent pas empressées de lui trouver une solution urgente et appropriée. En tout cas, la fermeture prolongée de cette infrastructure, qui a coûté plus de 40 milliards de centimes, aggrave la menace de dégradation des équipements s'y trouvant, à l'image du lac artificiel, du théâtre de verdure, de l'écomusée, du couvert végétal et d'autres installations.
Le jardin public du 11 Décembre 1960, à côté de l'esplanade de la Solidarité, est lui aussi fermé au public depuis des années. Un sort dramatique pour cet espace vert qui a été créé depuis plus d'un siècle au centre-ville de Chlef.
Il est évident que cette situation désolante pousse les habitants de Chlef à s'interroger légitimement sur le sort réservé à ces rares lieux de divertissements et de loisirs dans une métropole connue pourtant par sa chaleur extrême en été. «Nous sommes particulièrement lésés sur ce plan-là .Nous n'avons pas d'espaces verts ni de lieux d'évasion et de détente, ni encore de piscines et de supermarché. Nous espérons que l'état des lieux s'améliore et que les pouvoirs publics se penchent sur ce volet important de la vie quotidienne de la population locale, à l'instar de celle des autres wilayas», déplorent des citoyens avec dépit.
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