Algérie

Le rachat des crédits non performants des EPE a coûté 125,6 milliards de DA au trésor en 2011 (BA)



Le rachat des crédits non performants des EPE a coûté 125,6 milliards de DA au trésor en 2011 (BA)
Le rachat des créances sur les entreprises publiques déstructurées a coûté au Trésor près de 126 milliards de DA en 2011 dont 125,68 milliards de DA au titre de crédits non performants, a indiqué dimanche la Banque d'Algérie (BA).
Le rachat des créances sur les entreprises privées surendettées s'est quant à lui élevé à 68,87 milliards de DA (MDS DA), selon le dernier rapport de la BA présenté à la presse dimanche.
Le rapport indique que l'année 2011 a été marquée par l'amélioration des bilans des banques, avec 6.733 milliards de DA de ressources collectées, dont 89% par les banques publiques, contre 5.819 MDS de DA en 2010 et 3.919,3 MDS DA de crédits distribués, en hausse de 20% par rapport à 2010.
Côté gestion du risque, la centrale des risques de la BA disposait à fin décembre d'un fichier permanant de 87.107 entreprises et personnes physiques comme étant des utilisateurs de crédits dont le montant est supérieur à 2 millions de DA et dont l'encours total a atteint 3.538 milliards de DA contre 2.808 MDS de DA à fin 2010, en hausse de 26%, souligne-t-on.
Quant à la centrale des impayés, elle a enregistré en 2011 une baisse de 2% du nombre d'incidents de paiement sur chèques et de 16% en termes de valeur par rapport à 2010.
Par ailleurs, le niveau de bancarisation en Algérie s'est amélioré en 2011 avec la disponibilité d'un guichet bancaire pour 25.700 habitants contre un guichet pour 26.300 habitants en 2010, note le rapport.
Le réseau des banques publiques comprenait 1.083 (1077 en 2010) agences en 2011et celui des banques privées et établissements financiers 343 agences (288 en 2010), soit un guichet pour 25.700 habitant.
Quant aux centres de chèques postaux, leur réseau comptait 3.453 guichets en 2011 (3.375 en 2010), soit un guichet pour 3.200 personnes en âge de travailler.
En outre, le nombre de comptes ouverts par les banques à la clientèle des déposants (comptes actifs en Dinars et devises) et par les centres de chèques postaux s'est situé en 2011 à environ 2,6 comptes par personnes en âge de travailler contre 2,5 en 2010.
Le nombre total de comptes a ainsi cru de 8,5% par rapport à 2010, dépassant 24,1 millions de comptes à fin 2011 dont 9 millions de comptes bancaires et 15 millions de comptes CCP, ce qui couvre 65,7% du nombre total d'habitants en 2011 contre 62% en 2010, selon le rapport.
Le système financier algérien comptait à la fin de l'année dernière 27 banques et établissements financiers ayant tous leurs sièges à Alger. Il s'agit de 6 banques publiques, 14 banques privées dont une à capitaux mixtes, 3 établissements financiers et trois sociétés de leasing dont 2 privées, précise le rapport de la BA.


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