Algérie

Le quota de 30 millions de barils jour maintenu '



Le quota de 30 millions de barils jour maintenu '
L'Opep devrait laisser inchangé son plafond de production lors de sa réunion mercredi à Vienne, malgré une possible augmentation de la production irakienne et iranienne et une demande déclinante pour son brut l'année prochaine.L'Opep devrait laisser inchangé son plafond de production lors de sa réunion mercredi à Vienne, malgré une possible augmentation de la production irakienne et iranienne et une demande déclinante pour son brut l'année prochaine.La réunion dans la capitale autrichienne sera celle d'un compromis entre les membres du cartel. D'abord, le maintien du plafond de production à 30 millions de baril jour qui, rappelons-le, a été décidé il y a deux ans. Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a souligné dans une déclaration lundi dernier à Alger qu'il était « probable que l'Opep maintienne ses décisions en matière de niveau de production », en ajoutant que le marché international est bien approvisionné ».Selon le ministre algérien « producteurs et consommateurs sont satisfaits des prix actuels ». D'ailleurs cette position est soutenue par l'Arabie saoudite, premier producteur mondial qui, par le bais de son ministre, Ali El-Nouaimi, se dit optimiste quant à la situation du marché. « Le marché est dans la meilleure situation possible.La demande est excellente, la croissance économique s'améliore » indique-t-il. Le même constat pour le Venezuela et l'Irak qui souhaitent « maintenir le plafond de production ». Les craintes de ces pays sont justifiées du fait que le marché soit grandement perturbé par un excès d'offre et une chute des prix qui n'arrangerait pas l'économie de certains pays producteurs. L'autre crainte des pays de l'Opep est contenue dans les prévisions pessimistes sur la baisse de la demande pétrolière l'année prochaine.Selon l'AIE (Agence internationale de l'Energie) « la demande pour le brut de l'Opep est attendue en baisse l'année prochaine, de 300.000 barils par jour selon le cartel et de 900.000 barils par jour selon l'agence internationale de l'Energie ». D'autre part, il y a le retour sur scène de deux gros producteurs avec lesquels il faut compter.Il s'agit de la Libye et du Nigeria. Malgré les conflits politiques dans ces deux pays, il est attendu que ces derniers fournissent leurs quotas qui sont loin d'être minorés. La Libye qui peut fournir habituellement 1,5 million de b/j continue d'être secouée par sa crise politique qui a fait chuter, selon les analystes de CGES, son niveau de production à 250.000 b/j. Un niveau de chute historique. Il faut prendre également le facteur iranien, gros producteur aux ambitions énergétiques illimitées.Les analystes du centre des études énergétiques mondiales (CGES) estiment que « le rétablissement de la production en Iran, en Libye, au Nigeria ou une forte augmentation de la production irakienne pourraient ré-ouvrir la difficile question des quotas individuels ». Rien que pour l'Irak, ses capacités d'exportation peuvent être de 3,4 millions de b/j l'année prochaine et de l'Iran, qui affirme pouvoir retourner à son niveau de production d'avant les sanctions (4 millions de b/j). L'Iran, dont l'embargo commercial et pétrolier a été levé partiellement, table sur sa levée totale pour fournir son quota total à ces clients.La réunion dans la capitale autrichienne sera celle d'un compromis entre les membres du cartel. D'abord, le maintien du plafond de production à 30 millions de baril jour qui, rappelons-le, a été décidé il y a deux ans. Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a souligné dans une déclaration lundi dernier à Alger qu'il était « probable que l'Opep maintienne ses décisions en matière de niveau de production », en ajoutant que le marché international est bien approvisionné ».Selon le ministre algérien « producteurs et consommateurs sont satisfaits des prix actuels ». D'ailleurs cette position est soutenue par l'Arabie saoudite, premier producteur mondial qui, par le bais de son ministre, Ali El-Nouaimi, se dit optimiste quant à la situation du marché. « Le marché est dans la meilleure situation possible.La demande est excellente, la croissance économique s'améliore » indique-t-il. Le même constat pour le Venezuela et l'Irak qui souhaitent « maintenir le plafond de production ». Les craintes de ces pays sont justifiées du fait que le marché soit grandement perturbé par un excès d'offre et une chute des prix qui n'arrangerait pas l'économie de certains pays producteurs. L'autre crainte des pays de l'Opep est contenue dans les prévisions pessimistes sur la baisse de la demande pétrolière l'année prochaine.Selon l'AIE (Agence internationale de l'Energie) « la demande pour le brut de l'Opep est attendue en baisse l'année prochaine, de 300.000 barils par jour selon le cartel et de 900.000 barils par jour selon l'agence internationale de l'Energie ». D'autre part, il y a le retour sur scène de deux gros producteurs avec lesquels il faut compter.Il s'agit de la Libye et du Nigeria. Malgré les conflits politiques dans ces deux pays, il est attendu que ces derniers fournissent leurs quotas qui sont loin d'être minorés. La Libye qui peut fournir habituellement 1,5 million de b/j continue d'être secouée par sa crise politique qui a fait chuter, selon les analystes de CGES, son niveau de production à 250.000 b/j. Un niveau de chute historique. Il faut prendre également le facteur iranien, gros producteur aux ambitions énergétiques illimitées.Les analystes du centre des études énergétiques mondiales (CGES) estiment que « le rétablissement de la production en Iran, en Libye, au Nigeria ou une forte augmentation de la production irakienne pourraient ré-ouvrir la difficile question des quotas individuels ». Rien que pour l'Irak, ses capacités d'exportation peuvent être de 3,4 millions de b/j l'année prochaine et de l'Iran, qui affirme pouvoir retourner à son niveau de production d'avant les sanctions (4 millions de b/j). L'Iran, dont l'embargo commercial et pétrolier a été levé partiellement, table sur sa levée totale pour fournir son quota total à ces clients.




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