Algérie

Le quitus de Bouteflika



Le quitus de Bouteflika
Le plan d'action du gouvernement a désormais le O.-K du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Il a en effet été adopté hier par le Conseil des ministres réuni sous la présidence par le chef de l'Etat.Le plan d'action du gouvernement a désormais le O.-K du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Il a en effet été adopté hier par le Conseil des ministres réuni sous la présidence par le chef de l'Etat.Cette réunion du Conseil des ministres, la première depuis le début de l'année en cours puisque la dernière fois que le président Bouteflika a rencontré les membres du gouvernement remonte au mois de décembre dernier, a donc permis l'adoption du plan d'action du gouvernement présenté par le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune.Après le quitus du Conseil des ministres, la prochaine étape sera la présentation de ce document devant les députés de l'APN. La date n'a pas encore été officiellement arrêtée. Il était prévu que ce soit le dimanche 18 juin, mais cette date a été décalée et aucune autre date n'a été encore communiquée.D'aucuns estiment que cela risque de se faire après les fêtes de l'Aïd el-fitr. En tout cas Abdelmadjid Tebboune a encore du temps devant lui puisque selon les dispositions de la loi organique régissant le fonctionnement des deux chambres du Parlement et leurs relations avec le gouvernement, le plan d'action du gouvernement doit être présenté devant les députés 45 jours après la nomination du gouvernement.Ce dernier, pour rappel, a été nommé le 25 mai passé et le délai règlementaire ne sera donc épuisé qu'au mois de juillet. Cela dit ce plan d'action devra être axé sur la relance de la machine économique. D'ailleurs, dès la prise de fonction et après la passation des pouvoirs avec son prédécesseur, Abdelmalek Sellal, Tebboune a énoncé les priorités.Il a en effet annoncé qu'"une reconversion économique nécessaire et urgente sera la priorité de la nouvelle équipe gouvernementale pour que l'Algérie ne dépende plus des fluctuations des prix des hydrocarbures".Il s'agit, a-t-il poursuivi, de construire une économie "plus saine et plus équilibrée, dans laquelle le secteur privé aura toute sa place, peut-être même une place prioritaire, avec toute la régulation et le contrôle que doit faire le gouvernement, au nom du président de la République". Un plan d'action du gouvernement "plus détaillé sera exposé incessamment, dès qu'il sera achevé devant les élus de la nation, à commencer par l'Assemblée populaire nationale et ensuite le Conseil de la Nation", a-t-il expliqué.Tebboune a aussi souligné que "nous allons continuer la mission initiée par Abdelmalek Sellal, avec les mêmes priorités qu'a fixées le président de la République, qui sont, l'éradication totale de la crise du logement, des bidonvilles, l'achèvement de son programme de logement, l'éducation et la santé". "Nous allons reloger tous ceux qui ouvrent droit, avec notamment l'achèvement du programme AADL, comme on l'a promis au nom du président de la République, début ou au plus tard fin 2018, ainsi que la relance du programme social et rural", a-t-il dit.Il a ajouté que le pays connait des "difficultés financières mais pas de blocages", relevant qu'il y a "des réorientations de certaines ressources financières au profit des priorités tracées par le président de la République".Cette réunion du Conseil des ministres, la première depuis le début de l'année en cours puisque la dernière fois que le président Bouteflika a rencontré les membres du gouvernement remonte au mois de décembre dernier, a donc permis l'adoption du plan d'action du gouvernement présenté par le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune.Après le quitus du Conseil des ministres, la prochaine étape sera la présentation de ce document devant les députés de l'APN. La date n'a pas encore été officiellement arrêtée. Il était prévu que ce soit le dimanche 18 juin, mais cette date a été décalée et aucune autre date n'a été encore communiquée.D'aucuns estiment que cela risque de se faire après les fêtes de l'Aïd el-fitr. En tout cas Abdelmadjid Tebboune a encore du temps devant lui puisque selon les dispositions de la loi organique régissant le fonctionnement des deux chambres du Parlement et leurs relations avec le gouvernement, le plan d'action du gouvernement doit être présenté devant les députés 45 jours après la nomination du gouvernement.Ce dernier, pour rappel, a été nommé le 25 mai passé et le délai règlementaire ne sera donc épuisé qu'au mois de juillet. Cela dit ce plan d'action devra être axé sur la relance de la machine économique. D'ailleurs, dès la prise de fonction et après la passation des pouvoirs avec son prédécesseur, Abdelmalek Sellal, Tebboune a énoncé les priorités.Il a en effet annoncé qu'"une reconversion économique nécessaire et urgente sera la priorité de la nouvelle équipe gouvernementale pour que l'Algérie ne dépende plus des fluctuations des prix des hydrocarbures".Il s'agit, a-t-il poursuivi, de construire une économie "plus saine et plus équilibrée, dans laquelle le secteur privé aura toute sa place, peut-être même une place prioritaire, avec toute la régulation et le contrôle que doit faire le gouvernement, au nom du président de la République". Un plan d'action du gouvernement "plus détaillé sera exposé incessamment, dès qu'il sera achevé devant les élus de la nation, à commencer par l'Assemblée populaire nationale et ensuite le Conseil de la Nation", a-t-il expliqué.Tebboune a aussi souligné que "nous allons continuer la mission initiée par Abdelmalek Sellal, avec les mêmes priorités qu'a fixées le président de la République, qui sont, l'éradication totale de la crise du logement, des bidonvilles, l'achèvement de son programme de logement, l'éducation et la santé". "Nous allons reloger tous ceux qui ouvrent droit, avec notamment l'achèvement du programme AADL, comme on l'a promis au nom du président de la République, début ou au plus tard fin 2018, ainsi que la relance du programme social et rural", a-t-il dit.Il a ajouté que le pays connait des "difficultés financières mais pas de blocages", relevant qu'il y a "des réorientations de certaines ressources financières au profit des priorités tracées par le président de la République".


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