Le quiproquo Keshi

Un titre, une démission et... un retour. Stephen Keshi connaît un début de semaine mouvementé. Vainqueur de la Coupe d'Afrique des nations, dimanche dernier à Johannesburg face au Burkina Faso (1-0), le sélectionneur du Nigeria affirmait, lundi sur une radio sud-africaine, avoir présenté sa démission après la finale expliquant que «si une fois rentré au pays, on n'apprécie pas votre travail, eh bien vous ne pouvez pas forcer quelqu'un à vous aimer».
Un aveu d'impuissance face aux tensions existantes au sein de la sélection des Super Eagles. Pourtant, ce mardi, Stephen est revenu sur sa position. Une décision surprenante qui s'explique, notamment, par l'intervention du ministre des sports, Mallam Bolaji Abdullahi. Dans un communiqué signé par l'entraîneur et rendu public par la Fédération nigériane de foot, Keshi explique qu'il compte bien continuer l'aventure avec la bande à Obi Mikel : «J'ai eu l'occasion d'exprimer mon mécontentement sur certaines choses qui se sont produites dans le cadre de notre participation à la CAN-2013, que mon équipe a gagnée par la grâce de Dieu. En ce qui concerne mes relations avec la Fédération nigériane de football, j'ai eu depuis l'occasion de discuter de diverses questions avec toutes les parties concernées et je suis heureux de pouvoir dire que j'ai reconsidéré ma position et décidé de poursuivre mon travail. Je remercie l'honorable ministre des Sports, Mallam Bolaji, Abdullahi, pour son intervention rapide et gentille».