Algérie

Le « quartier général d'al Qaïda » démantelé



Le « quartier général d'al Qaïda » démantelé
L'Irak s'enfonce dans la violence terroriste, rendant presque impossible toute issue à la crise politique. Otage d'une guerre aux relents multidimensionnels dans laquelle plusieurs pays rivaux de la région jouent un rôle de premier plan, notamment à travers la violence quasi quotidienne perpétrée sous le label d'al Qaïda, le gouvernement de Nouri Al Maliki semble, cette fois-ci, bien décidé à mener la guerre contre ces groupes djihadistes. Les forces de sécurité irakiennes ont achevé, hier, de démanteler le plus important campement de protestataires sunnites anti-gouvernementaux, situé à Ramadi, à l'ouest de Bagdad que M. Al Maliki a qualifié de « quartier général d'al Qaïda ». Une personne a été tuée et dix blessées lors de heurts survenus lors de cette opération. Il s'agit, selon les responsables irakiens, d'une opération qui intervient après un accord conclu entre les forces de sécurité, des chefs religieux et des cheïkhs tribaux. Le campement a été installé il y a un an, au début d'un mouvement de protestation de la communauté sunnite qui perdure jusqu'à aujourd'hui. La colère de cette communauté avait été déclenchée par l'arrestation des gardes du ministre des Finances d'alors, Rafeh al Aïssawi, un influent homme politique sunnite, accusé de « terrorisme ». Cette opération survient une semaine après le discours du Premier ministre qui avait appelé les protestataires à lever leur sit-in, mettant en garde contre une intervention des forces de l'ordre. « Je dis clairement (...) que le site du sit-in dans la province d'al Anbar s'est transformé en un QG pour les chefs d'al Qaïda », a-t-il averti. En réaction à cette démonstration de force d'envergure du gouvernement irakien, des mosquées de la ville de Ramadi ont appelé au djihad dans l'espoir de mobiliser la communauté sunnite contre ce qu'ils qualifient de « répression brutale ». Seize personnes, dont quatre militaires, ont été tuées et 20 blessés, dimanche, dans des violences à Mossoul, dans le nord du pays, et à Baghdad. Les quatre militaires ont péri dans un attentat-suicide à la voiture piégée à Mossoul tandis que quatre membres de sahwa engagés contre al Qaïda ont trouvé la mort dans une attaque menée par des insurgés à Abou Ghraïb, à l'ouest de la capitale.




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