Algérie

Le public sétifien subjugué par la fresque théâtrale "El Djazaïr, rihlat hob"


Le public sétifien subjugué par la fresque théâtrale
L'épopée "El Djazaïr, rihlat hob", produite sous forme de fresque théâtrale par le théâtre régional d'El Eulma (Sétif) a subjugué le nombreux public venu découvrir cette 'uvre à la maison de la culture Houari Boumediene de Sétif.
Ecrite par le regretté poète Omar Barnaoui, réalisée par Lazhar Belbaz sur une chorégraphie de Nouara Idami et une musique de Mohamed Boulifa, la fresque retrace, en 80 minutes, les grands moments de l'histoire de l'Algérie.
Cette 'uvre raconte la longue lutte d'un peuple pour recouvrer son indépendance et conserver son identité, au moyen des luttes incessantes et des sacrifices consentis avec la même détermination par une cohorte de chouhada de plusieurs générations.
Selon la directrice du théâtre régional d'El Eulma, Fouzia Aït El Hadj, cette 'uvre écrite par un auteur ayant vécu la fin de la période coloniale, la guerre de libération nationale et l'indépendance, a su, à ce titre, exprimer le sens d'une commémoration aussi importante que le cinquantenaire de l'indépendance.
De nombreux spectateurs ont été "saisis" par la force de l'interprétation notamment, celle d'Ahmed Merzougui qui a campé le personnage de Abdallah.
Ce jeune artiste est parvenu à rendre avec conviction la signification de la passion pour la patrie.
Le metteur en scène a opté pour une langue de tous les jours, simple et accessible à l'oreille du commun des algériens.
Dans ce contexte, la comédienne Yasmina Abdelmoumène a donné beaucoup de réalisme au personnage de l'épouse d'Abdallah.
Les vingt danseurs ont remarquablement contribué à donner du relief à cette 'uvre. Ils ont été souvent applaudis par le public pour leurs performances, notamment Souheil Chebli, Akram Islam Kamami et Souheil Boukhdar.
Cette oeuvre est la troisième que produit le jeune Théâtre régional d'El Eulma, créé en janvier 2010. La première production était signée en 2011 par Mahfoud Berkane qui a adapté en langue amazighe Anton Tchekov, traduit par Fouzia Aït El Hadj.
Rabie Guechi a donné, quant à lui, une version modernisée du célèbre Hamlet de William Shakespeare.
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