Algérie

Le PT veut "rompre avec les méthodes de gestion obsolètes" (Hanoune)



La secrétaire générale du Parti des Travailleurs (PT), Mme Louisa Hanoune a appelé, jeudi à Jijel, les citoyens à se rendre en masse aux urnes, le 10 mai prochain, pour "enclencher la rupture avec les méthodes de gestion obsolètes".
Une rupture constituant "l'essence" du programme de ce parti qui entend 'uvrer à "l'ancrage de la démocratie, à l'instauration d'un Etat de droit, à l'indépendance de la justice et au règlement des problèmes de la jeunesse et de la société en générale", a ajouté Mme Hanoune qui présidait un meeting dans le cadre de la campagne pour les prochaines législatives.
"Notre programme est le mieux indiqué pour répondre aux aspirations du peuple algérien", a-t-elle estimé devant des militants et des sympathisants du PT réunis à la salle omnisports Abdelkader-Aberkane de Jijel. Mme Hanoune a par ailleurs mis en relief l'importance du prochain scrutin qu'elle a qualifié de "rendez-vous crucial" et "d'examen historique" qui a "la particularité de coïncider avec le cinquantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale".
Un rendez-vous "crucial" parce qu'il comporte de "nombreux enjeux aussi bien sur le plan national qu'international", a-t-elle souligné, rappelant dans ce contexte "la crise mondiale qui secoue le système économique capitaliste et ses retombées".
La secrétaire générale du PT a dénoncé, dans cet ordre d'idées, les "pressions étrangères" exercées sur l'Algérie pour que le pays, a-t-elle dit, "se rétracte" au sujet des décisions qu'il a "prises de manière souveraine concernant ses richesses nationales". Elle a également "fustigé" le comportement des partis de l'Alliance présidentielle dans la gestion des affaires du pays pour s'élever ensuite contre les "tentatives de privatisation, entre autres, des établissements scolaires et de l'agriculture".
Tout en plaidant à nouveau pour une "rupture totale avec le monopartisme et les vieilles pratiques désuètes", Mme Hanoune a dénoncé "les partisans du statut quo" qui ont fait que "rien ne bouge plus dans le pays". Une minute de silence à la mémoire de feu le président Ahmed Ben Bella a été observée à l'ouverture de ce meeting électoral.




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