Le Parti des travailleurs (PT) a fait part hier de ses "plus vives inquiétudes" face au climat politique et social qui sévit à la veille des législatives anticipées du 12 juin."Le Parti des travailleurs exprime ses plus vives inquiétudes devant la tournure que prennent les événements dans notre pays sur le plan des libertés démocratiques", a affirmé le parti dirigé par Louisa Hanoune, dans un communiqué rendu public, dénonçant les mesures restrictives adoptées par les autorités durant la période de confinement.
"Après avoir fait introduire dans le code pénal dès le début du confinement, dit sanitaire, des dispositions restrictives et répressives des libertés collectives et individuelles criminalisant l'action politique et la liberté de presse, emprisonné et fait condamner des dizaines d'activistes et des journalistes, fermé hermétiquement le champ médiatique, multiplié les entraves devant l'activité des partis politiques qui se réclament du processus révolutionnaire de février 2019 menaçant le droit à l'organisation politique indépendante,... le gouvernement franchit un pas qualitatif en dictant à travers un communiqué de nouvelles mesures restrictives pour, cette fois-ci, empêcher carrément la poursuite des manifestations du vendredi et du mardi, déjà de plus en plus marquées par la montée de la répression et les violences policières", dénonce le PT.
"Dans le même temps, le gouvernement s'attaque violemment au droit de grève, un droit garanti par la Constitution et les conventions de l'OIT ratifiées par l'Etat algérien", critique encore le PT pour qui "savoir raison garder, c'est arrêter de pousser les différentes catégories de la population - les travailleurs qui se battent pour leur pouvoir d'achat totalement laminé - dans leurs derniers retranchements".
Il demande au gouvernement d'"arrêter tout de suite et maintenant cette politique répressive d'une violence sans précédent".
Lyès MENACER
Posté Le : 12/05/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Lyes MENACER
Source : www.liberte-algerie.com