Algérie

Le protocole sanitaire, peu ou prou respecté



La campagne électorale pour le compte des législatives du 12 juin prochain se poursuit sur fond de contraintes induites par la pandémie du coronavirus, imposant des mesures préventives que les formations politiques en lice ne se soucient pas toujours d'appliquer scrupuleusement.La campagne électorale pour le compte des législatives du 12 juin prochain se poursuit sur fond de contraintes induites par la pandémie du coronavirus, imposant des mesures préventives que les formations politiques en lice ne se soucient pas toujours d'appliquer scrupuleusement.
Ceci, au moment où certaines d'entre elles ignorent tout bonnement cette donne, au mépris de la préservation de la santé publique, a-t-on constaté. Lors de la présentation de son programme électoral, à l'entame de la campagne électorale, la présidente de Tajamou Amal El-Djazair" (TAJ), Fatma-Zohra Zerouati, a réuni au siège du parti à Alger la presse et des militants, en omettant, toutefois, d'imposer les mesures préventives en vigueur. Interpellé sur cet état de fait, le chargé de communication du Tajamou, Merouane Belmadani, concède "la difficulté" de faire valoir ledit protocole lors de telles manifestations: "En salles, nous pouvons l'exiger et encore! certains trouveront à y redire.
Mais, à l'extérieur, même au plus fort de l'épidémie, beaucoup n'acceptent pas ces restrictions et c'est pire à présent avec la baisse des cas de contaminations !", argumente-t-il. Devant animer un meeting populaire dans la salle omnisports de Aïn-Benian à Alger, le président de "Djabhat Ennidhal", Abdellah Haddad, semblait avoir pris plus au sérieux la pandémie encore sévissant : gel hydroalcoolique et bavettes protectrices disposés à l'entrée et largement distribués aux présents, qui n'ont toutefois pas réussi à meubler la moitié de la superficie de cet espace. N'empêche, en dépit de la disponibilité des places, l'assistance a préféré s'agglutiner dans un même périmètre plutôt que de recourir à la distanciation physique. C'est également le cas du président du Front El Moustakbal, BelaïdAbdelaziz, dont le rassemblement animé à Mostaganem a été marqué par le respect de l'obligation du port du masque pour la majorité des présents, alors que celui de la distanciation physique l'a été moins.
Lors de la manifestation, animée le même jour à Tissemssilt, par le président de Djabhat El-Dajazir El-Djadida, Djamel Ben Abdesslem, ces précautions n'ont été qu'en partie imposées, tandis que lors du meeting du Secrétaire général du RND, Tayeb Zitouni à El-Kala, les citoyens étaient collés les uns aux autres. Le protocole de l'Anie "malmené" En revanche, il a été constaté l'absence quasi totale des règles du protocole sanitaire lors du meeting du président du Mouvement de la Société pour la Paix, Abderrezak Mokri à Beni Abbés, lequel s'est déroulé dans une salle trop étroite pour la nombreuse assistance. Après une semaine de la vie de cette campagne électorale, les exemplesd'"infractions" au protocole sanitaire imposé par l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie), se font ainsi de plus en plus nombreux, à travers le territoire national, et ce, en dépit des assurances des formations politiques de s'y plier. Ainsi, le président du Mouvement d'El-Islah, Filali Ghouini, soutient, dans une déclaration à l'APS, "que son parti accorde un grand intérêt au respect des mesures préventives dans toutes les wilayas, dont les militants ont été instruits à cet effet, et ce, dans le souci de préserver la santé publique ". Tout en faisant savoir que le carnet de campagne de ce parti se décline sous forme de rassemblements en salles notamment, il a relevé "la difficulté de maîtriser les foules" lors des sorties de proximité. Un avis qui n'est pas partagé par la direction du parti d'El-Bina El-Watani qui, par la voix de son Chargé de communication, M. Salah, considère "plus sécurisant pour les citoyens de tenir des rencontres de proximité en plein air qu'en espaces clos, le nombre des sympathisants et militants de cette formation politique se comptant par centaines".
Et de faire savoir qu'"une somme a été dégagée du budget du parti pour l'achat des gels désinfectants et autres bavettes pour les citoyens", assurant de "la présence" d'un représentant de l'Anie dans certains meetings : "Tant qu'il n'y a pas d'incidents à signaler, il n'est pas évident de confirmer si c'est le cas pour chacune de nos activités", souligne-t-il, tout en se félicitant que "tout se soit bien déroulé jusque-là". Lors de la conférence-bilan, animée jeudi dernier, par le président de l'Anie, Mohamedi Charfi, ce dernier a exprimé son "satisfécit" quant au déroulement de la 1re semaine de la campagne électorale, arguant de "l'absence de signalements et de dépassements" de la charte d'éthique y afférente et faisant état, s'agissant du respect du protocole sanitaire, de quelques avertissements verbaux pour, essentiellement, non-respect de la distanciation physique".
Ceci, au moment où certaines d'entre elles ignorent tout bonnement cette donne, au mépris de la préservation de la santé publique, a-t-on constaté. Lors de la présentation de son programme électoral, à l'entame de la campagne électorale, la présidente de Tajamou Amal El-Djazair" (TAJ), Fatma-Zohra Zerouati, a réuni au siège du parti à Alger la presse et des militants, en omettant, toutefois, d'imposer les mesures préventives en vigueur. Interpellé sur cet état de fait, le chargé de communication du Tajamou, Merouane Belmadani, concède "la difficulté" de faire valoir ledit protocole lors de telles manifestations: "En salles, nous pouvons l'exiger et encore! certains trouveront à y redire.
Mais, à l'extérieur, même au plus fort de l'épidémie, beaucoup n'acceptent pas ces restrictions et c'est pire à présent avec la baisse des cas de contaminations !", argumente-t-il. Devant animer un meeting populaire dans la salle omnisports de Aïn-Benian à Alger, le président de "Djabhat Ennidhal", Abdellah Haddad, semblait avoir pris plus au sérieux la pandémie encore sévissant : gel hydroalcoolique et bavettes protectrices disposés à l'entrée et largement distribués aux présents, qui n'ont toutefois pas réussi à meubler la moitié de la superficie de cet espace. N'empêche, en dépit de la disponibilité des places, l'assistance a préféré s'agglutiner dans un même périmètre plutôt que de recourir à la distanciation physique. C'est également le cas du président du Front El Moustakbal, BelaïdAbdelaziz, dont le rassemblement animé à Mostaganem a été marqué par le respect de l'obligation du port du masque pour la majorité des présents, alors que celui de la distanciation physique l'a été moins.
Lors de la manifestation, animée le même jour à Tissemssilt, par le président de Djabhat El-Dajazir El-Djadida, Djamel Ben Abdesslem, ces précautions n'ont été qu'en partie imposées, tandis que lors du meeting du Secrétaire général du RND, Tayeb Zitouni à El-Kala, les citoyens étaient collés les uns aux autres. Le protocole de l'Anie "malmené" En revanche, il a été constaté l'absence quasi totale des règles du protocole sanitaire lors du meeting du président du Mouvement de la Société pour la Paix, Abderrezak Mokri à Beni Abbés, lequel s'est déroulé dans une salle trop étroite pour la nombreuse assistance. Après une semaine de la vie de cette campagne électorale, les exemplesd'"infractions" au protocole sanitaire imposé par l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie), se font ainsi de plus en plus nombreux, à travers le territoire national, et ce, en dépit des assurances des formations politiques de s'y plier. Ainsi, le président du Mouvement d'El-Islah, Filali Ghouini, soutient, dans une déclaration à l'APS, "que son parti accorde un grand intérêt au respect des mesures préventives dans toutes les wilayas, dont les militants ont été instruits à cet effet, et ce, dans le souci de préserver la santé publique ". Tout en faisant savoir que le carnet de campagne de ce parti se décline sous forme de rassemblements en salles notamment, il a relevé "la difficulté de maîtriser les foules" lors des sorties de proximité. Un avis qui n'est pas partagé par la direction du parti d'El-Bina El-Watani qui, par la voix de son Chargé de communication, M. Salah, considère "plus sécurisant pour les citoyens de tenir des rencontres de proximité en plein air qu'en espaces clos, le nombre des sympathisants et militants de cette formation politique se comptant par centaines".
Et de faire savoir qu'"une somme a été dégagée du budget du parti pour l'achat des gels désinfectants et autres bavettes pour les citoyens", assurant de "la présence" d'un représentant de l'Anie dans certains meetings : "Tant qu'il n'y a pas d'incidents à signaler, il n'est pas évident de confirmer si c'est le cas pour chacune de nos activités", souligne-t-il, tout en se félicitant que "tout se soit bien déroulé jusque-là". Lors de la conférence-bilan, animée jeudi dernier, par le président de l'Anie, Mohamedi Charfi, ce dernier a exprimé son "satisfécit" quant au déroulement de la 1re semaine de la campagne électorale, arguant de "l'absence de signalements et de dépassements" de la charte d'éthique y afférente et faisant état, s'agissant du respect du protocole sanitaire, de quelques avertissements verbaux pour, essentiellement, non-respect de la distanciation physique".


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