Algérie

Le projet tarde à voir le jour



Le projet tarde à voir le jour
Annonce ? «Nous voulons réactiver le transport maritime sur la côte d'Alger, et nous sommes, dans ce sens, en train de finaliser l'examen du projet relatif à la création d'une ligne maritime qui reliera les wilayas de Boumerdès, Alger et Tipasa»C'est ce qu'a affirmé récemment Amar Ghoul en marge des grandes assises nationales des transports. L'ex-ministre des Travaux publics, de par cette déclaration, évoque ainsi un projet dont la concrétisation devait se faire voilà dix, voire douze ans auparavant, comme souligné dans ces mêmes colonnes le 9 mars 2010, l'expérience des bateaux pour le transport urbain devait être lancée officiellement en septembre...2004. Les habitants des wilayas d'Alger, de Tipasa, de Boumerdès et de Tizi Ouzou devaient être les premiers bénéficiaires de ce nouveau mode de transport. Il était prévu que de nombreuses villes côtières à l'instar de Cherchell, Bouharoun, Sidi-Fredj, Tamentefoust, Zemmouri, Dellys et Azeffoun en soient bénéficiaires. Une première ligne reliant Tamentefoust à Tipasa devait être inaugurée le 15 septembre 2004. Pour concrétiser le projet, une Société par actions (SPA) dénommée Algerian Coast Traveler (Alct) avait été créée avec comme actionnaires le groupe Cnan, l'Entreprise du port d'Alger (Epal) et la société portugaise Tinita, entre autres. Les initiateurs du projet avaient prévu d'affréter 3 catamarans d'une capacité de 400 places chacun. Ceux-ci étaient programmés pour effectuer quotidiennement quelque 13 rotations à partir d'Alger sur Tipasa, Sidi-Fredj, Zemmouri et Dellys, et transporter jusqu'à 2,5 millions de passagers durant la première année de leur mise en exploitation. La société algéro-portugaise chargée de la concrétisation du projet devait proposer des prix «très raisonnables» à même de concurrencer le transport routier. Les catamarans qui devaient être affrétés étaient destinés à réduire sensiblement la durée de voyage entre les wilayas côtières du nord du pays. Ainsi, il était programmé que le trajet Alger-Tipasa soit effectué en un peu plus d'une heure. Malgré son attractivité, le projet n'a jamais été concrétisé. Interrogé à ce propos en marge de la 26e session du Conseil national économique et social (Cnes) qui s'était tenue en juillet 2005, l'ex-ministre des Transports, feu Mohammed Meghlaoui, avait fait part de «sérieuses difficultés» d'ordre financier. Plus explicite, il avait ajouté que les investisseurs ne s'étaient pas bousculés au portillon. Résultats des courses : il faudrait faire preuve de patience en attendant que Amar Ghoul tienne son engagement de «révolutionner le transport».




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