Parlant de l'avancement des négociations, en septembre dernier, le ministre avait déclaré qu'elles devraient aboutir dans un «futur proche» entre les deux partenaires algériens et français, affirmant qu'une partie de la production de la future usine sera destinée à l'exportation. La problématique du foncier étant réglée, l'installation de ladite usine se fera dans la région d'Oran.Par ailleurs, dans le souci d'améliorer le climat des affaires et d'en faire un axe «stratégique» du plan gouvernemental, et d'alléger les procédures au sein de l'administration économique, le plan d'action du gouvernement sera une «action quotidienne», a affirmé le ministre.Allant dans le sens du soutien au développement et à l'épanouissement des entreprises productrices de richesses et d'emplois, en réduisant les procédures, les délais et les coûts, le ministre a rappelé, devant les membres du Medef-International, que depuis mars 2013, le Comité national intersectoriel «Doing Business» a listé le nombre «important» de mesures «susceptibles» de contribuer à l'épanouissement et la promotion d'un environnement des affaires «sain», indiquant que, dans ce domaine, l'apport de la loi de Finances 2016 «est sensible à l'image de l'allègement des procédures et de la charge fiscale frappant les restructurations d'entreprise, dont la propriété relève des mêmes actionnaires ou de la suppression de l'exigence d'un extrait de rôle apuré pour l'accomplissement de la formalité de publicité, de la sûreté accompagnant les opérations de prêts par les banques».Le ministre a qualifié le nouveau code des investissements adopté récemment par le Conseil des ministres, de texte «ambitieux et structurant» car, explique-t-il, il est construit autour de l'ajustement du cadre de régulation de l'investissement directe étranger (IDE). Dans la perspective de l'amélioration de la prise en charge des missions d'assistance et de conseil aux investisseurs, de la rationalisation du dispositif d'incitation à l'investissement, une simplification des procédures ainsi que le remodelage et la réorientation du dispositif institutionnel ont été mis en place à travers ce nouveau code d'investissement. «L'IDE utile, a-t-il dit, constitue pour notre économie un vecteur de partenariat dont l'attraction et l'admission doivent être encouragées toutes les fois qu'il apparaît comme susceptible de générer des externalités positives», ajoutant que cette démarche «s'est traduite par l'élimination des effets négatifs au moyen du repositionnement de certaines règles, hors de la loi relative à la promotion de l'investissement». Il a également souligné que «l'extraction de certaines d'entre elles (procédures) et leur repositionnement dans le projet de loi de Finances 2016 vise à y remettre de l'ordre, à clarifier ses dispositions, lever l'opacité, les contradictions et les effets non souhaités».Selon M. Bouchouareb, concernant les «objectifs de simplification et d'accélération des procédures, le prochain code des investissements prévoit la mise en place d'un système automatique d'accès aux avantages», rendu possible par «l'élimination de la décision d'octroi d'avantages et des dossiers l'accompagnant, la consolidation du dispositif d'éligibilité prédéfinie, la suppression des conditions préalables à l'accès aux avantages, la mise en place d'une procédure allégée de simple enregistrement des investissements pour l'obtention des avantages, l'élévation à 5 milliards de dinars du montant seuil d'examen, par le CNI, des projets sollicitant les avantages communs et la soumission à l'examen de cet organe des seuls avantages exceptionnels pour ce qui concerne le régime de la convention».Quant à la «nouvelle ambition» algérienne, elle vise la relance d'une industrie nationale productive. Des secteurs stratégiques sont retenus par le gouvernement pour «diversifier l'économie et promouvoir un nouveau modèle de croissance», soulignant que le «parti pris» de l'Algérie est de «déconnecter définitivement (son) économie de la dépendance aux hydrocarbures». «La relance industrielle devrait nous permettre d'atteindre une croissance hors hydrocarbures de 7% à l'horizon 2019. De la même manière, le partenariat international constitue un axe stratégique de la politique industrielle», a-t-il expliqué, précisant à cet effet que le plan de relance «privilégie, en premier, les filières s'adressant au marché national fortement extraverti et représentant près de 30 milliards de dollars de biens importés».Enfin, le ministre a affirmé que le partenariat qui s'inscrit dans la voie de l'import-substitution est «fortement encouragé».M. A-S.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 28/10/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mounira Amine Seka
Source : www.latribune-online.com