Des membres de la Commission des affaires juridiques et administratives du Conseil de la nation ont affirmé, lors de la réunion élargie tenue vendredi dédiée au débat du projet de révision de la Constitution, que ce dernier est à même de jeter les fondements de l'Etat de droit.Le membre de la Commission, Hamid Bouzekri a indiqué que le projet de révision de la Constitution prévoit d'assoir des aspects juridiques confirmant que les constantes nationales du peuple algérien ne feront pas objet d'amendement , appelant à activer les mécanismes juridiques, institutionnels et règlementaires susceptibles de mettre en œuvre ce texte constitutionnel sur le terrain ce qui renforcera l'Etat de droit.
Pour sa part, le sénateur Boudjemaa Zeffane a fait savoir que ce projet "ouvre la voie pour opérer une rupture et un changement radical avec les anciennes pratiques", saluant l'initiative du Président de la République qui a permis aux citoyens et à l'ensemble des acteurs d'exprimer leurs opinions.
Cette halte marque le point de départ du processus du changement radical des mentalités et des comportements politiques, économiques et socioculturels, a-t-il dit, rappelant que ces comportements avaient détourné les institutions légitimes de leur vocation.
Le membre de la Commission, Saad Arrous a affirmé que le projet de révision, objet de débat, était "consensuel", rappelant la participation de tous les partenaires en son enrichissement.
Comment l'Etat et ses institutions rétabliront la confiance avec le peuple à travers l'organisation du référendum' s'est-t-il interrogé.
Mettant l'accent sur l'importance d'impliquer la société civile en matière de promotion de la teneur du projet de révision de la Constitution, le membre de la Commission Abdelhak Kazi Tani, insistant sur la nécessité d'accorder plus d'intérêt aux jeunes, qui sont "la fierté du pays et le garant de son avenir".
Pour sa part, le sénateur Malik Khediri a estimé que le projet en question constituerait "un tournant décisif qui nous mènera certainement vers la rupture effective et véritable avec les pratiques irresponsables et comportements inacceptables qui ont sévi autrefois", affirmant que "le consensus autour de la Constitution s'érigera en un cadre national qui aboutira à la réforme des mécanismes de gouvernance".
Ce projet de révision "demeurera, toute somme faite, un document inclusif assez satisfaisant pour les revendications légitimes exprimées par les Algériennes et Algériens", a-t-il poursuivi.
Pour M. Guerinik Hadj Abdelkader, également sénateur, l'amendement constitutionnel visait à "consacrer le principe d'équilibre et de séparation entre les pouvoirs, renforcer le rôle des deux Chambres du Parlement et constitutionnaliser l'ANIE, cette cheville charnière et berceau de la démocratie".
La Commission des affaires juridiques avait écouté, vendredi dans la matinée, à la présentation du Premier ministre, Abdelaziz Djerad au sujet de la révision constitutionnelle, suivie des interventions des présidents des groupes parlementaires.
Le Sénat prévoit, demain samedi en plénière, soumettre le texte de loi au vote dans le cadre du mécanisme du débat restreint.
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Posté Le : 12/09/2020
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz