Le projet d'une décharge fortement contesté

Le plus grand bassin de phosphate de l'Algérie à Bir-el-Ater au sud de la wilaya se transformera bientôt en une énorme décharge publique pour le stockage de déchets industriels et hospitaliers provenant de plusieurs wilayas de l'intérieur du pays. Ce qui crée la controverse entre les décideurs et les élus locaux des APC et APW.En effet, les élus locaux viennent d'adresser des lettres aux ministères concernés surtout celui de la Santé, sollicitant la révision ou l'annulation de la décision de la création de la décharge publique en question. Les signataires mettent en avant les risques et les retombées négatives du projet sur l'écosystème, les habitants ainsi que sur le milieu environnemental des terres avoisinantes servant de pâturage durant la période hivernale et, surtout, la source d'eau naturelle de Aïn Foris, servant autrefois de point de repère et de rencontre des différentes caravanes qui viennent de Carthage, de Thevest vers Lambezis (Timgad). La société civile de Bir-el-ater et les communes avoisinantes, ainsi que les opposants au projet, interpellent également les autorités locales, à leur tête le wali, tout en suggérant aussi aux autorités centrales, le transfert du projet en dehors de la wilaya de Tébessa .Rappelons que les habitants de Bir-el-Ater avaient déjà protesté dernièrement contre la pollution de l'atmosphère suite aux poussières phosphatées dégagées par le complexe de Djebel el Onk.
Maalem Hafid
Un homme tué par balle par des inconnus
Un jeune homme de 25 ans a été froidement tué par balle, dimanche soir, par un groupuscule armé au douar «Djerche» à l'extrémité sud de la wilaya, a-t-on appris de sources sûres. Les assaillants, dont le nombre n'est pas encore identifié, profitant de la nuit, ont assiégé le domicile de la victime qui a été abattue par plusieurs coups de feu à partir d'une arme automatique. Alertés tôt le matin, les services de sécurité se sont déplacés sur les lieux, et après un constat des faits, la dépouille mortelle a été transportée vers la morgue de l'hôpital d'El Ogla, une daïra sise au sud-ouest du cheflieu de wilaya. En attendant la finalisation de l'enquête, une opération de ratissage menée par les forces combinées a été déclenchée dans toute la région afin d'arrêter les sanguinaires qui sévissent toujours dans la région, a précisé notre source.
M. H.