Le projet d'élargissement des voies relancé par l'APC: Une dizaine d'artères concernées par l'opération

Dans le cadre des opérations visant à aérer le tissu urbain et pour une meilleure fluidité de la circulation automobile, le maire d'Oran M. Boukhatem a décidé de relancer le projet d'élargissement des voies à grande affluence automobile, apprend-on de sources proches de l'APC. Les premiers axes ciblés par cette opération sont le Bd Viviani et l'avenue d'Arcole. Nos sources indiquent qu'au total une dizaine d'artères sont proposées à l'élargissement. Nos interlocuteurs précisent que le choix de ces quatre artères est dicté par le fait qu'il s'agit de voies qui ne nécessitent, en grande partie, que des expropriations partielles. Les services concernés entament, d'ores et déjà, la préparation des fiches techniques qui seront soumises incessamment aux différentes commissions de l'APC, avant le lancement des travaux. La relance de ces projets, intervient après l'achèvement des travaux d'élargissement qui ont ciblé le chemin vicinal n°9, longeant la mosquée de Haï Daya et la rue Talha Larbi de Petit Lac ainsi que la deuxième tranche du 2ème Bd Périphérique.Les travaux d'élargissement et de dédoublement de la voie de ce boulevard, pour un coût de 50 millions DA, ont été entamés le 10 janvier 2016 et ont été achevés. Ils comprenaient également, la construction d'un terre-plein séparant les deux nouvelles voies et le revêtement des trottoirs et de la chaussée. Les travaux ont, également, permis l'alignement de la voie sur le reste du 2ème boulevard périphérique, et ce en délocalisant certains commerces. En effet, sept locaux commerciaux, notamment de mécaniciens et de vulcanisateurs, ont été délocalisés vers de nouveaux situés, au stade des Castors. D'autre part, notre source indique que le choix des artères ciblées a été fait en fonction des priorités. Il s'agit d'abord de s'attaquer aux voies qui nécessitent uniquement des expropriations partielles, avant de cibler celles qui nécessitent des opérations de relogement. Pour rappel, le plan de Constatine prévoyait 70 artères, frappées d'alignement, pour la ville d'Oran. En presque 50 ans, seules 5 ou 6 ont été élargies. Un chiffre dérisoire pour une ville qui suffoque sous le poids du nombre des véhicules qui y circulent. En effet, selon des statistiques du groupement de la gendarmerie nationale, un demi-million de véhicules sont immatriculés 31 et environ 350.000 visiteurs véhiculés et des centaines de poids lourds pénôtrent, chaque jour, à Oran. Des millions de déplacements automobiles sont enregistrés, quotidiennement, dans la capitale de l'Ouest qui s'étouffe, désormais, sous le poids des embouteillages. Le centre-ville et les grandes artères commerciales sont devenus un véritable cauchemar pour les quelque 10.000 chauffeurs de taxi que compte la ville.