Algérie

Le projet d'amendement de la Constitution "conforte la stabilité du pays"



Le projet d'amendement de la Constitution, soumis à référendum le 1er novembre prochain, "conforte la stabilité du pays, condition sine qua non de sa relance économique et de l'essor de ses citoyens", a affirmé lundi à Aïn Defla, le président du parti El moustaqbal, Abdelaziz Belaïd.Intervenant à l'occasion d'une rencontre avec la société civile à la maison de la Culture Emir Abdelkader de Aïn Defla, M.Belaïd a souligné que la Constitution ambitionnée par tout un chacun "est celle qui renforce le pays et l'immunise contre toute velléité de nuisance", estimant que le projet d'amendement de la loi fondamentale du pays renferme en son sein les éléments concourant à cet état de fait.
Jugeant le projet d'amendement de la Constitution objet d'un référendum le premier novembre prochain "bien meilleur que les documents précédents", il a étayé ses dires par les nouveautés que comporte ledit-document.
"Des aspects tels l'élargissement des prérogatives conférées aux élus locaux ou à la société civile ainsi que la liberté de créer des associations constituent, entre autres, autant d'indices attestant de la volonté de changer les choses", a-t-il soutenu.
Selon lui, l'approbation de ce document lors du référendum du premier novembre prochain ouvrira "grandes" les portes de la deuxième république, invitant les citoyens à se rendre "massivement" aux urnes le jour J.
Estimant que la révision de la Constitution constitue la première étape du processus de changement enclenché, il a mis l'accent sur la nécessité de mettre en place des réformes dans nombre de domaines d'activités.
Evoquant le hirak, il a considéré que ce mouvement de contestation populaire n'envisageait pas seulement d'empêcher un 5ème mandat présidentiel mais réclamait un changement profond dans la gestion des affaires du pays.
"Certes, le refus catégorique d'un 5ème mandat présidentiel a été l'élément déclencheur du hirak mais, en filigrane, il fallait voir dans ce mouvement, le désir ardent d'une plus grande liberté ainsi qu'une meilleure gestion des affaires du pays", a-t-il noté.
Pour lui, l'un des défis à relever consiste en la moralisation de la vie politique, "une condition sine qua non pour inciter les citoyens, notamment les jeunes, à s'intéresser à la chose politique", a-t-il estimé.


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