Algérie

Le projet d'AEP à partir du barrage de Boussiaba traîne encore


Dans le but d'accélérer la cadence des travaux, une réunion s'est tenue récemment à Alger pour discuter des contraintes rencontrées sur le terrain pour la réalisation de tout cet ensemble.La population de la ville d'El Milia risque encore d'attendre et de devoir prendre son mal en patience pour espérer voir arriver l'eau du barrage de Boussiaba, un ouvrage hydrique réalisé sur l'oued éponyme, à l'extrême sud-est de cette commune, à l'effet d'alimenter en eau potable cette agglomération et les communes de Settara, Ghebala, Sidi Marouf, Ouled Rabah et Ouled Yahia, dans le cadre d'une importante opération qui est en cours de réalisation.
Ce projet, qui a traîné en longueur avant d'être lancé, est au centre de toutes les préoccupations en raison des retards qu'il a accusés. «Il faut un renforcement du chantier en moyens humains et matériels, c'est le plus important si on veut rattraper ce retard et ne pas perdre encore plus de temps», fera remarquer une source au fait du déroulement des travaux.
Si ces derniers se poursuivent sur un rythme qui n'a pas atteint la cadence voulue depuis leur lancement pour des contraintes de diverses natures, le défi à affronter est de livrer le système relatif à l'AEP de la ville d'El Milia l'été prochain, comme on l'a annoncé au début de l'année dernière.
«C'est possible, mais il faut mettre les moyens qu'il faut. Ce n'est pas l'argent qui manque et ce n'est pas un problème de financement du projet qui est posé, mais juste des moyens humains et matériels à mobiliser, et ça concerne l'entreprise réalisatrice en premier lieu», dira en substance la même source.
Il convient de rappeler que suite à la visite d'une délégation de la direction générale de l'ADE à El Milia au mois de février 2017 pour s'enquérir de l'état d'avancement des travaux, la date du mois de juin 2018 a été retenue pour la mise en service de ce projet. Selon les informations que nous avons pu avoir, les travaux ont atteint un certain taux d'avancement qui permet d'envisager la livraison d'une partie du système d'ici l'été prochain. «Les travaux avancent, mais pas au rythme voulu», nous dira-t-on.
L'opération concerne la réalisation d'un réservoir de 35 000 m3, au lieu-dit «Bin Ledj' bala», et d'une conduite reliant cet ouvrage à la station de pompage et de traitement d'une capacité de 60 000 m3 extensible à 80 000. Une fois achevé, le tout permettra d'alimenter en eau potable la ville d'El Milia en attendant l'achèvement des travaux de mise en place du même dispositif destiné aux cinq autres communes.
Cet ensemble consiste en la réalisation de 6 stations de pompage, de 9 réservoirs et la mise en place de plus de 50 km de conduites de diamètres différents. Dans le but de donner plus de cadence aux travaux, une réunion s'est tenue récemment à Alger pour discuter des contraintes rencontrées sur le terrain de réalisation de tout cet ensemble.
D'une capacité de 120 millions m3, le barrage de Boussiaba servira également au transfert d'un volume d'eau annuel de 40 millions de m3 à l'autre retenue de Beni Haroun, dans la wilaya de Mila, et à l'alimentation en eau de la zone de Bellara, à raison de 20 millions de m3/an.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)