Inaugurée en 1975 dans le sillage de la politique d'industrialisation du pays, initiée par le défunt président houari boumediene, l'usine de la céramique sanitaire de la ville d'El Milia est un petit fleuron du modeste tissu industriel de la wilaya de JIjel.Après avoir failli être cédée à des étrangers- un groupe libanais-, avait-t-on affirmé, il y a tout juste quelques années, avant que ce projet ne soit remis en cause, cette unité est aujourd'hui appelée à accompagner le programme national du logement.Sa production en céramique sanitaire est quasi-exclusivement destinée à ce programme, ce qui représente une bouffée d'oxygène pour cette unité confrontée souvent à des contraintes de commercialisation de ses produits. si cet aléa a été dépassé depuis un certain temps, notamment depuis qu'elle est sollicitée pour satisfaire les besoins de ce programme, elle fait face aujourd'hui au défi d'intégrer le circuit fermé de la production haut de gamme.«c'est notre futur challenge», lance le directeur. a la tête de cette usine depuis le mois de juillet dernier, ce responsable a pris des décisions pour débloquer une situation restée stagnée depuis des mois, selon ses proches collaborateurs.la rénovation des équipements, devenus obsolètes, a été entamée par l'installation d'un nouveau four et l'acquisition de nouvelles batteries, ce qui permet d'envisager une hausse de la production et l'amélioration de la qualité. de 46 000 unités/an, la capacité actuelle est appelée à passer à 620 000 dès la mise en marche de ces nouveaux équipements. l'installation du four est en phase d'achèvement. l'acquisition de ce matériel importé d'italie, du portugal et de l'angleterreet répondant, affirme-t-on, à des critères technologiques précis, s'inscrit dans le cadre d'un programme d'investissement de plus 25 milliards de centimes. en deuxième phase de ce programme, il est prévu l'installation d'autres équipements pour atteindre l'objectif de l million d'unités/an.au-delà de son importance économique, cette usine assure 450 postes de travail dans une région confrontée au manque d'opportunités d'emploi. la grève qui l'a secouée en 2013 est toujours dans les esprits, dans la mesure où les revendications socioprofessionnelles des travailleurs sont toujours d'actualité, même si le climat s'est apaisé depuis que les préoccupations soulevées ont été prises en charge.
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Posté Le : 17/11/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Adam S
Source : www.elwatan.com