Les communes de la daïra de Bouzeguène comptent, sans doute, parmi les localités qui ont connu le moins de développement ces dernières années durant lesquelles très peu de projets ont connu une concrétisation.En effet, à l'exception des deux projets sectoriels de l'hôpital de Bouzeguène, en construction au lieudit Imoughlaouen, et celui du renforcement de l'alimentation en eau potable de la région à partir du barrage de Tichy-Haf qui connaissent un début de concrétisation, la daïra de Bouzeguène a bénéficié de très peu de projets structurants de nature à améliorer le cadre de vie des habitants.
Même en ce qui concerne le revêtement des routes, seule la commune d'Aït Zikki a réussi à mener à bon port le projet d'élargissement et de bitumage de la voie principale qui va jusqu'à ses frontières territoriales avec les autres localités. Les tronçons routiers reliant les villages d'Iguer Mehdi, Boukhiar et Mansoura attendent toutefois toujours leur prise en charge.
Dans les autres communes, comme Bouzeguène, Illoula Oumalou et Idjeur, tout le secteur des travaux publics est à l'arrêt, sinon à l'abandon. Les automobilistes n'ont jamais cessé de dénoncer l'état de dégradation des routes, caractérisées par des affaissements, des nids-de-poule, des ouvrages bouchés, des caniveaux démantelés, des rétrécissements de voie, des dos d'âne en béton armé, etc.
L'assainissement constitue également un véritable problème pour les habitants qui ne cessent de réclamer un réseau d'assainissement fiable qui mettra fin au déversement des eaux usées sur la voie publique ou dans les fosses septiques. Pour ce qui du secteur de l'habitat, la commune de Bouzeguène est à la dernière place. La commune n'a réalisé que 200 logements sociaux, socio-éducatifs et promotionnels ; 50 logements sociaux, bloqués par des villageois, sont laissés à l'état de carcasse à Imoughlaouen.
Un autre projet de réalisation de quelque 4500 logements, tous dispositifs confondus, est bloqué aussi par des oppositions. Les autorités ont dénoncé ce blocage qui va permettre de loger au moins 4500 familles, mais des familles qui revendiquent la propriété du terrain concerné ont mis leur veto pour le bloquer.
Même le domaine sportif n'y a pas échappé, puisqu'aucune des infrastructures réclamées par les habitants n'a été réalisée. De guerre lasse, certains villages ont même réalisé des terrains de sport avec leurs propres fonds.
KAMEL NATH OUKACI
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Posté Le : 04/02/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : NATH OUKACI Kamel
Source : www.liberte-algerie.com