Le programme d'entraînement reste le même

Dans une déclaration à Liberté, le préparateur physique du CR Belouizdad, Hassen Belhadj, a estimé que la préparation physique et l'entretien de la forme des joueurs deviennent de plus en plus difficiles, dans la mesure où personne ne sait si la compétition va reprendre ou pas, sachant que toutes les compétitions footballistiques ont été suspendues depuis le mois de mars dernier à cause du Covid-19. "Vous savez, cela se complique de plus en plus pour toutes les équipes.Certes, les joueurs appliquent à la lettre le programme établi par le staff technique, mais il n'en demeure pas moins qu'avec plus de deux mois d'arrêt de la compétition et des entraînements collectifs, on se demande quel sera l'avenir du championnat ,car les joueurs n'ont plus travaillé le volet tactique et technique depuis tout ce temps-là.
Le travail physique sert juste à maintenir la forme des joueurs durant cette période", se plaint le préparateur physique du Chabab. À propos du programme d'entraînement des joueurs durant cette période de confinement, Belhadj indique que, par rapport au mois de Ramadhan, rien n'a changé et la charge de travail est la même "Nous n'avons pas trente-six mille solutions. Le programme en lui-même consiste au maintien de la forme des joueurs.
Les joueurs se contentent d'un travail physique, du renforcement musculaire, rien de plus. Il ne faut pas oublier que la plupart des joueurs habitent dans des appartements, donc ce n'est pas du tout évident pour eux de s'entraîner. Nous avons pris en considération tous ces paramètres pour leur concocter un programme d'entraînement spécifique qui leur permet juste de maintenir leur forme.
Nous espérons tout de même que les instances de football prennent une décision quant à l'avenir du championnat, car nous sommes vraiment dans l'expectative", fait savoir l'ex-préparateur physique de l'équipe nationale U17. Pour sa part, le portier du CRB, Merbah Gaya, que nous avons joint par téléphone, a affirmé : "Le programme de préparation n'est pas différent car on travaille à la maison et parfois dans les stades de proximité, ce qui fait que le travail est le même, à savoir la condition physique et un peu de musculation.
Donc le programme n'a pas changé par rapport au mois de Ramadhan. Nos entraîneurs n'ont pas voulu élever le rythme car nous n'avons aucune vision sur la reprise ou pas du championnat. Nous continuons donc à faire pratiquement le même travail, mais avec une charge moyenne", explique l'ex-keeper du NAHD.



Sofiane Mehenni