Au cours d’un poignant témoignage-commémoration, après quatre
décennies de recul dans le temps, Si Abdesselam Tabet Aoul a tenu à
rappeler en précisent: «pour mieux comprendre combien il était difficile
de mener une action de fida, il faut savoir qu’il y avait à Tlemcen
pendant la guerre d’Algérie, 75 ruelles (derbs) condamnées par des
barbelés, ne laissant à chacun qu’une issue comme entrée et sortie, 32
rues barrées et 28 barrages fixes de contrôle occupés par des CRS
secondés de territoriaux (européens appuyant les forces coloniales) ou
de jeunes soldats de la classe qui répugnaient souvent au spectacle de
l’humiliation de chaque instant que subissaient tous ceux qui traversaient
ces barrages dont le faciès trahissait l’origine «indigène» sans oublier
les multiples patrouilles qui sillonnaient la ville»1 (c’est nous qui
soulignons).
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Posté Le : 10/08/2023
Posté par : einstein
Ecrit par : - Sari Djilali
Source : مجلة عصور الجديدة Volume 3, Numéro 10, Pages 37-49 2013-07-16