Algérie

Le professionnalisme coupé de la réalité



Le professionnalisme coupé de la réalité
La 2ème expérience de professionnalisme du football en Algérie n'à rien à voir avec la réalité sur le terrain. En effet, deux années après son lancement, les résultats tardent à venir. Les puristes, notamment les techniciens qui s'attendaient à un éventuel changement, sont finalement déçus par le niveau qui, encore une fois, n'a pas été à la hauteur des espérances nourries.
La 2ème expérience de professionnalisme du football en Algérie n'à rien à voir avec la réalité sur le terrain. En effet, deux années après son lancement, les résultats tardent à venir. Les puristes, notamment les techniciens qui s'attendaient à un éventuel changement, sont finalement déçus par le niveau qui, encore une fois, n'a pas été à la hauteur des espérances nourries.
L'échec enregistré par le football algérien cette saison, sur tous les plans confondus, alimente de nouveau l'actualité sportive nationale. Plus d'une quarantaine d'entraîneurs ont été remerciés où changés. Plusieurs arbitres, pourtant internationaux, ont failli dans leur mission à maintes reprises. Le football algérien a été vivement alerté pour tentatives d'arrangements de matchs et de corruption. C'est ce qui a particulièrement marqué la deuxième année du professionnalisme en Algérie. Cette procédure qui est censée apporter plus de compétences, n'a fait que compliquer les choses.
Plusieurs dérives ont été constatées çà et là durant cet exercice. La première année avait été très mauvaise, celle de la deuxième année est pire. "Où est le club qui travaille comme le dicte le vrai professionnalisme ' Aucun je suppose,", s'interroge Abdelkrim Bira, l'entraîneur du MC Alger. «La formation, ajoute-t-il, est presque inexistante, les moyens sont absents, sauf pour certains, tout cela a fait que le niveau global du championnat n'a pu atteindre des sommets», a-t-il ajouté. Pour le premier responsable du CS Constantine, Rachid Belhout, il n y avait pas grand chose à voir durant cette saison : «Je ne trouve pas les mots pour exprimer ma déception du niveau du championnat, c'est vraiment désolant pour le football national», a-t-il dit. L'entraîneur de la JSM Bejaia, Alain Michel, dira quant à lui que l'enjeu a prévalu sur le jeu : «Je pense que l'enjeu a fini par prendre le dessus sur le jeu. Les équipes évoluaient sous pression par peur de mal faire, ce qui a porté un sérieux coup sur le niveau du jeu», a-t-il affirmé. Par ailleurs, l'entraîneur de l'ASO Chlef, Noureddine Saâdi, dont l'avenir à l'ASO Chlef reste incertain, avoue que le championnat a connu cette saison plusieurs points noirs : "Parlons de la programmation ; mon équipe, à titre d'exemple, a été soumise à une programmation démentielle, il y a aussi l'état dégradé des pelouses de quelques stades, dont celui de Chlef, qui représente un vrai danger pour le joueur», a-t-il dit.
Noureddine Saadi, est revenu également sur l'arbitrage qui a failli à maintes reprises. «Je ne vais pas oublier d'évoquer l'arbitrage, très contesté cette saison, et certains arbitres ont malheureusement failli à leur mission», a-t-il ajouté. Maintenant, le constat est fait, les dirigeants des clubs sont plus que jamais appelés à se projeter vers l'avenir pour essayer de trouver des remèdes aux maux du football national.
L'échec enregistré par le football algérien cette saison, sur tous les plans confondus, alimente de nouveau l'actualité sportive nationale. Plus d'une quarantaine d'entraîneurs ont été remerciés où changés. Plusieurs arbitres, pourtant internationaux, ont failli dans leur mission à maintes reprises. Le football algérien a été vivement alerté pour tentatives d'arrangements de matchs et de corruption. C'est ce qui a particulièrement marqué la deuxième année du professionnalisme en Algérie. Cette procédure qui est censée apporter plus de compétences, n'a fait que compliquer les choses.
Plusieurs dérives ont été constatées çà et là durant cet exercice. La première année avait été très mauvaise, celle de la deuxième année est pire. "Où est le club qui travaille comme le dicte le vrai professionnalisme ' Aucun je suppose,", s'interroge Abdelkrim Bira, l'entraîneur du MC Alger. «La formation, ajoute-t-il, est presque inexistante, les moyens sont absents, sauf pour certains, tout cela a fait que le niveau global du championnat n'a pu atteindre des sommets», a-t-il ajouté. Pour le premier responsable du CS Constantine, Rachid Belhout, il n y avait pas grand chose à voir durant cette saison : «Je ne trouve pas les mots pour exprimer ma déception du niveau du championnat, c'est vraiment désolant pour le football national», a-t-il dit. L'entraîneur de la JSM Bejaia, Alain Michel, dira quant à lui que l'enjeu a prévalu sur le jeu : «Je pense que l'enjeu a fini par prendre le dessus sur le jeu. Les équipes évoluaient sous pression par peur de mal faire, ce qui a porté un sérieux coup sur le niveau du jeu», a-t-il affirmé. Par ailleurs, l'entraîneur de l'ASO Chlef, Noureddine Saâdi, dont l'avenir à l'ASO Chlef reste incertain, avoue que le championnat a connu cette saison plusieurs points noirs : "Parlons de la programmation ; mon équipe, à titre d'exemple, a été soumise à une programmation démentielle, il y a aussi l'état dégradé des pelouses de quelques stades, dont celui de Chlef, qui représente un vrai danger pour le joueur», a-t-il dit.
Noureddine Saadi, est revenu également sur l'arbitrage qui a failli à maintes reprises. «Je ne vais pas oublier d'évoquer l'arbitrage, très contesté cette saison, et certains arbitres ont malheureusement failli à leur mission», a-t-il ajouté. Maintenant, le constat est fait, les dirigeants des clubs sont plus que jamais appelés à se projeter vers l'avenir pour essayer de trouver des remèdes aux maux du football national.




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