Algérie

Le professeur Chitour pour mener la révolution



L'institution d'un ministère souverain entièrement dédié à la transition énergétique et aux énergies renouvelables s'imposait depuis un certain temps et prenait même une importance majeure au fil des mois depuis plusieurs années maintenant, eu égard à la réalité qui s'est imposée au pays sur la question de l'énergie.C'est donc fait ! En se dotant d'un ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, avec à sa tête un militant de la transition énergétique, le désormais ex-ministre de l'Enseignement supérieur Chemseddine Chitour, l'Algérie a vraiment décidé de prendre à bras-le-corps une question primordiale pour l'avenir du pays.
Un avenir beaucoup plus immédiat que beaucoup le pensent, tant la réindustrialisation à laquelle on aspire et la consommation de plus en plus importante des ressources énergétiques classiques, la préservation des ressources fossiles, et d'autres questions telles celles relatives à l'environnement et au développement durable, imposent que l'on donne corps à la transition énergétique par la matérialisation de projets qui n'ont que trop traîné.
Des projets dont il n'est même pas besoin de réitérer l'importance, notamment au regard de la tournure prise par le marché mondial des hydrocarbures et de la multitude de ses impacts sur l'économie nationale dans sa globalité.
Ceci en dehors de la conjoncture internationale qui, comme on le rapportait dans une de nos éditions de cette semaine, impose une révolution qui, entre autres, fait que pour la première fois de l'histoire, les investissements dans les énergies renouvelables devraient dépasser les investissements dans le pétrole et le gaz dès l'année prochaine, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui prévoit, en effet, des investissements de l'ordre de 3 000 milliards de dollars dans les technologies d'énergie propre d'ici trois ans à travers le plan global destiné à redresser l'économie post-coronavirus, alors que d'autres institutions telle la banque Goldman Sachs qui, elle, annonce carrément le double du montant des investissements prévus par l'AIE. Avec l'institution du ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, c'est en quelque sorte que, cette fois, la promesse de la matérialisation des projets annoncés qui prend forme.
Des projets dont celui de la production de 4 000 mW d'électricité d'ici 2004 avant le passage à 16 000 mW dans une quinzaine d'années. Des projets qui pourront non seulement permettre au pays d'assurer la consommation locale en énergie mais également de se placer parmi les pays exportateurs majeurs d'énergie électrique «proprement» produite. C'est dire donc combien est d'importance la tâche confiée au professeur Chitour.
M. Azedine


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