Algérie

Le procureur requiert 20 ans contre les 4 prévenus



L’affaire des 14kg de kif saisis au port jugée hier Accusés dans une affaire de détention et commercialisation de stupéfiants, les mis en cause, B.K., S.A., S.A., A.A. et G.A. ont comparu hier devant le tribunal d’Es-Seddikia pour répondre des griefs cités plus haut. Les faits de cette affaire remontent au 1er janvier de cette année lorsque la dénommée B.K. est interpellée au port d’Oran alors qu’elle embarquait vers l’Espagne, pour une fouille de son véhicule. Cette opération permettra aux éléments de la douane de découvrir, dissimulés dans le véhicule, 14 kg de kif. Arrêtée sur place et confondue, la mise en cause niera en bloc et affirmera qu’elle ignorait tout de cette marchandise prohibée. Elle expliquera qu’elle réside en France, plus précisément à Perpignan, et qu’elle est venue en Algérie le 27 novembre de l’année passée où elle s’est rendue chez ses proches à Relizane. Là, expliquera-t-elle, je laissais mon véhicule chez le dénommé S.A. et, juste avant de venir, je l’ai donné en réparation à un mécanicien, le nommé S.A. ainsi qu’un tôlier A.A., tous originaires de Relizane. Comme elle précisera que la veille de son embarcation, elle a passé la nuit chez un ami G.A. Une enquête est alors ouverte et les personnes citées seront également arrêtées. Présentés devant le magistrat instructeur, les quatre mis en cause ont été écroués pour les faits cités plus haut. Précisons toutefois qu’un certain B.A., que la prévenue citera lors de l’enquête, se trouve toujours en fuite. Appelée hier à la barre, la principale accusée, B.K., rejettera en bloc les accusations arrêtées à son encontre et maintiendra ses précédentes déclarations. D’un autre côté, les autres mis en cause déclareront ignorer tout de cette affaire. Toutefois, le magistrat ne manquera de demander au mécanicien comme au tôlier qu’elles étaient les réparations qu’ils devaient accomplir au niveau du véhicule. Tout comme le procureur de l’audience posera cette fois une question à la prévenue lui demandant quand s’est-elle rendu compte que son véhicule devait passer par une vérification. Question à laquelle la prévenue ne répondra que par monosyllabes fuyant ainsi une réponse claire. Par ailleurs, cités, deux témoins ne feront aucune déclaration incriminant ou discriminant ce beau monde. A noter que le père de G.A., le dénommé G.H. accusera B.K. d’avoir impliqué son fils dans une aventure qui risque de lui coûter très cher. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère a requis la peine de vingt ans de prison ferme contre tous les prévenus. La défense de ces derniers plaidera chacune la non culpabilité de ses mandats. L’affaire a été mise en délibéré. H.Y.


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