Les plans d'action de la commission interministérielle de la réforme du service public seront adoptés « au plus tard la semaine prochaine », a annoncé, hier, à Tipasa, le ministre auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme du service public, Mohamed El Ghazi. « Vingt ministères ont parachevé leurs plans de réforme dans l'attente de la réception des plans de six autres (ministères) pour adoption », a indiqué M. El Ghazi dans une déclaration à la presse, à l'issue d'une visite de travail à Tipasa, où il s'est enquis de l'avancement de la mise en application des instructions du gouvernement visant l'amélioration du service public. M. Mohamed El Ghazi a déclaré, devant les élus et les représentants de la société civile de la daïra de Hadjout, que la corruption n'est pas un phénomène irréversible et son éradication nécessite de la transparence et la conjugaison des efforts de tout le monde. « La corruption est un phénomène réel qui nuit au citoyen et par extension à l'Etat. Le citoyen doit être un élément actif dans la lutte contre ce fléau afin d'en éradiquer les nuisances », a-t-il déclaré. L'autre chantier abordé par Mohamed El Ghazi a tarit aux lenteurs bureaucratiques. A ce propos, il a annoncé que d'ici le 25 du mois en cours, tous les ministères auront adopté et finalisé la validation de leurs plans respectifs de facilitation et d'allègement des dossiers administratifs. « Ces plans s'articulent autour de sept axes, entre autres, l'informatisation des systèmes, l'allègement des pièces administratives, l'accueil et la participation des citoyens par la formulation de propositions susceptibles d'apporter un plus dans la lutte contre la bureaucratie », détaille-t-il. A titre d'exemple, il a indiqué que le délai pour l'obtention du permis de construire n'excédera pas, avec les nouvelles mesures, les cinq mois, il peut même être délivré en l'espace de deux mois. Idem pour les services des douanes où le nombre de documents administratifs exigés pour l'ensemble des procédures passe de 761 à 173. L'autre point abordé par le ministre est la place qu'occupera le citoyen dans le cadre de la politique du développement. « Faire participer la société civile à toutes les décisions relatives au développement est une procédure qui est engagée par les pouvoirs publics. Dans cette optique, nous avons associé la société civile dans l'élaboration des programmes de développement entrant dans le cadre du quinquennat 2015-2019 », dira-t-il. Dans le même registre, M. El Ghazi a rappelé que le Premier ministre a toujours prôné le travail en synergie des élus, de la société civile et l'administration.
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Posté Le : 13/01/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amirouche Lebbal
Source : www.horizons-dz.com