Le président du Mouvement social pour la paix (MSP), Bouguerra Soltani, a annoncé officiellement, hier à partir du siège du parti à Alger, la tenue du cinquième congrès les 1er, 2 et 3 mai 2013.
C'est l'occasion pour élire le nouveau président du MSP mais aussi pour débattre les grands évènements du pays. Bouguerra Soltani a qualifié cet événement politique de démocratique et constructif. Il dira, de ce fait, à la presse nationale qu'il n'apportera aucun changement dans son parti, car cela relève des prérogatives du prochain président. «Le MSP va changer son président qui changera le bureau exécutif», dit-il. D'autre part, il a déclaré qu'il y a une tentative de certaines tendances pour changer la ligne politique du mouvement. Parlant des différentes positions du parti envers le gouvernement, il a indiqué que ce dernier était en situation critique et avait besoin d'un soutien pour sauver notre pays. C'est ce qui a été à l'origine de l'Alliance présidentielle et de la réconciliation nationale. Le MSP a proposé, à maintes reprises, un projet pour lever l'état d'urgence, en vain. Le parti a également demandé de passer d'une alliance présidentielle à un partenariat présidentiel dans lequel il pourra contribuer dans le projet du gouvernement. Cette demande, explique-t-il, n'a également pas vu le jour puisque «le FLN s'y est opposé». «Aujourd'hui, notre parti s'est retiré de cette alliance et il constitue une opposition passive au gouvernement», soutient-il à cet effet. M. Bouguerra a longuement parlé de l'engagement du MSP pour la lutte contre la corruption. Il a rappelé que son mouvement a avancé, en 2006, une initiative de lutte contre la corruption qui se répandait de plus en plus dans le pays. «Le gouvernement n'a pas traité ce fléau et, par conséquent, de nos jours, la corruption n'a plus besoin de preuves. La corruption est devenue intercontinentale et se traite en devises». Il a donné pour exemple l'entreprise pétrolière nationale Sonatrach qui s'enfonce toujours dans de graves scandales et qui fait l'objet de l'actualité nationale et internationale. Sur ce point, il a fait savoir que des entreprises étrangères partenaires de la Sonatrach ont été elles aussi touchée dans leur réputation à l'échelle mondiale vu leur implication dans l'affaire Sonatrach 2. Soltani a alors insisté sur l'importance d'apporter des changements à la Constitution en ce qui concerne la limitation des mandats présidentiels, la séparation des pouvoirs et relier la responsabilité à l'obligation de rendre des comptes. Interrogé sur son éventuelle présentation à la présidentielle de 2014, Bouguerra a souligné que cette question ne sera pas débattue tant que la Constitution n'est pas révisée. Il a toutefois déclaré que le prochain président de la République est déjà connu et que «la prochaine Constitution ne verra le jour qu'après 2014 avec de possibles petits changements avant».
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Posté Le : 01/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hassiba Abdallah
Source : www.lnr-dz.com