C 'est une nouvelle ère s 'ouvre devant le processus démocratique en Algérie, relancé en avril 2011 par le président Abdelaziz Bouteflika, et qui s 'accélère, à une année, de la prochaine échéance électorale. La série de réformes politiques engagée depuis cette date, a donné un plus au processus démocratiques lancé depuis plus de deux décennies. Son parachèvement en cours devrait permettre de donner une plus grande impulsion et une meilleure harmonie au fonctionnement démocratique des institutions politiques nationales dont l 'objectif majeur, à terme, est de consolider durablement l 'Etat de droit qui se met en place graduellement. Au nom du président de la République, initiateur des réformes en cours, le Premier ministre a installé, lundi dernier, les cinq membres de cette commission, composée de juristes et d'universitaires. Son message à ces personnalités de renom a été, à la fois, simple et profond. Simple pour rappeler que l 'initiative du Président Abdelaziz Bouteflika répond à une conviction profonde de parachever, dans les délais fixés, les réformes démocratiques conformément à la demande nationale. Profonde pour situer l 'enjeu historique et d 'avenir que constitue la réforme de la Constitution. Le Premier ministre a tenu, toujours au nom du chef de l 'Etat, à rassurer les cinq membres de la Commission sur les conditions d 'exercice de la mission dont ils sont investis ; celle d 'élaborer l'avant-projet de révision de la Constitution « dans la sérénité, en toute liberté et sans aucune instruction » du pouvoir exécutif et -cela n 'a pas été dit en ces termes- une seule ligne rouge à ne pas franchir : « avoir toujours à l 'esprit le seul respect des constantes de la société algérienne ». Donc, ni instruction, ni pression, ni ingérence dans leur travail de rédaction du document qui sera transmis « dans les plus brefs délais » au chef de l 'Etat, premier magistrat du pays. Une remarque s 'impose depuis la publication du communiqué de la présidence annonçant la création de cette commission : le climat de confiance qui accompagne cette initiative. La classe politique, dans son ensemble, a réservé un bon accueil à la décision du Président. Les partis ont de bonnes raisons d 'avoir exprimé leur satisfaction, d 'abord pour le choix porté sur ces personnalités, puis, surtout, pour la prise en charge dans les orientations données par le président Bouteflika, des suggestions qu 'ils ont apportées durant le débat national qui a suivi l 'annonce des nouvelles reformes politiques et institutionnelles initiées depuis avril 2011. Mais la plus grande satisfaction, il faut l'observer à travers le climat de confiance et de sérénité qui anime l 'opinion publique algérienne, dans une conjoncture politique régionale pourtant sévèrement marquée par une spirale de violence et de déstabilisation. Si l 'Algérie a su négocier son équilibre global, c 'est, précisément, parce que son processus démocratique a été engagé en son temps, sur la base de la demande nationale, puis relancé résolument, avec conviction et sans précipitation, par le Président Abdelaziz Bouteflika. Voilà le secret de la stabilité algérienne qui a su faire face à tous les défis qui se sont imposés à la région du monde arabe ! Un système politique ouvert, une presse libre, le respect des droits de l 'Homme, une justice sociale et une économie en pleine expansion, sont les ingrédients de cette adroite politique globale engagée depuis plus d 'une décennie par l 'Algérie.
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Posté Le : 09/04/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N A
Source : www.horizons-dz.com