Algérie

Le processus de paix au c'ur des débats en Grande-Bretagne Afghanistan, Discussions tripartites



Le chef du gouvernement britannique a organisé, dimanche soir, un dîner privé avec le président afghan Hamid Karzaï et son homologue pakistanais Asif Ali Zardari au manoir de Chequers, la résidence de campagne du Premier ministre située dans le sud-est de l'Angleterre. Le processus de paix en Afghanistan est au c'ur de discussions entre le Premier ministre britannique David Cameron et les présidents afghan et pakistanais qui ont débuté dimanche en Grande-Bretagne et se poursuivent lundi.
Lundi, ces entretiens se poursuivent avec les responsables de la sécurité d'Afghanistan et du Pakistan qui sont invités pour la première fois à participer à ces entretiens tripartites. Ces discussions constituent le troisième round des négociations après deux rencontres l'année dernière à Kaboul et New York.
Au centre des entretiens figure le moyen d'éviter une résurgence des talibans après le départ, fin 2014 après dix ans de présence, de la force internationale de l'Otan (Isaf) qui compte actuellement 100.000 soldats en Afghanistan, dont les deux tiers américains. D'ici la fin 2013, quelque 3.800 des 9.000 soldats britanniques doivent plier bagages.
Ces discussions tripartites "envoient un message clair aux talibans: le moment est venu pour tout le monde de participer à un processus politique pacifique en Afghanistan", a fait valoir samedi un porte-parole de Downing Street.
Mi-janvier, le président afghan avait déjà renouvelé son appel aux talibans à se joindre au processus de paix afin d'assurer la stabilité du pays après 2014.
Mardi, le président afghan a mis en garde contre toute tentative de négocier la paix en Afghanistan sans impliquer son gouvernement, qui reviendrait selon lui à comploter contre le pays.
"Comme le Premier ministre l'a déjà dit, stabiliser l'Afghanistan n'est pas seulement dans l'intérêt des Afghans mais aussi dans celui de ses voisins et du Royaume-Uni", a indiqué un porte-parole du chef du gouvernement britannique, insistant sur "le rôle vital" des pays voisins, au premier rang desquels le Pakistan.
Afin de lancer le processus de paix, Islamabad a dit avoir libéré 26 prisonniers talibans. Le mouvement attendrait cependant encore la libération du Mollah Baradar, un haut responsable de l'ancien régime des talibans, selon la BBC.
Autre signe de réchauffement des relations entre Kaboul et Islamabad, le ministre afghan de la Défense a effectué cette semaine une visite de cinq jours au Pakistan, où il a rencontré le chef d'état-major pakistanais.
Les deux pays, qui s'accusent mutuellement depuis des années d'héberger et de soutenir les talibans, ont en commun d'être la cible des attaques des talibans.
Samedi, un nouvel attentat suicide contre un poste de contrôle de l'armée dans le nord-ouest du Pakistan, revendiqué par les talibans, a ainsi fait 24 morts dont 11 civils.
Le chef du gouvernement britannique a organisé, dimanche soir, un dîner privé avec le président afghan Hamid Karzaï et son homologue pakistanais Asif Ali Zardari au manoir de Chequers, la résidence de campagne du Premier ministre située dans le sud-est de l'Angleterre. Le processus de paix en Afghanistan est au c'ur de discussions entre le Premier ministre britannique David Cameron et les présidents afghan et pakistanais qui ont débuté dimanche en Grande-Bretagne et se poursuivent lundi.
Lundi, ces entretiens se poursuivent avec les responsables de la sécurité d'Afghanistan et du Pakistan qui sont invités pour la première fois à participer à ces entretiens tripartites. Ces discussions constituent le troisième round des négociations après deux rencontres l'année dernière à Kaboul et New York.
Au centre des entretiens figure le moyen d'éviter une résurgence des talibans après le départ, fin 2014 après dix ans de présence, de la force internationale de l'Otan (Isaf) qui compte actuellement 100.000 soldats en Afghanistan, dont les deux tiers américains. D'ici la fin 2013, quelque 3.800 des 9.000 soldats britanniques doivent plier bagages.
Ces discussions tripartites "envoient un message clair aux talibans: le moment est venu pour tout le monde de participer à un processus politique pacifique en Afghanistan", a fait valoir samedi un porte-parole de Downing Street.
Mi-janvier, le président afghan avait déjà renouvelé son appel aux talibans à se joindre au processus de paix afin d'assurer la stabilité du pays après 2014.
Mardi, le président afghan a mis en garde contre toute tentative de négocier la paix en Afghanistan sans impliquer son gouvernement, qui reviendrait selon lui à comploter contre le pays.
"Comme le Premier ministre l'a déjà dit, stabiliser l'Afghanistan n'est pas seulement dans l'intérêt des Afghans mais aussi dans celui de ses voisins et du Royaume-Uni", a indiqué un porte-parole du chef du gouvernement britannique, insistant sur "le rôle vital" des pays voisins, au premier rang desquels le Pakistan.
Afin de lancer le processus de paix, Islamabad a dit avoir libéré 26 prisonniers talibans. Le mouvement attendrait cependant encore la libération du Mollah Baradar, un haut responsable de l'ancien régime des talibans, selon la BBC.
Autre signe de réchauffement des relations entre Kaboul et Islamabad, le ministre afghan de la Défense a effectué cette semaine une visite de cinq jours au Pakistan, où il a rencontré le chef d'état-major pakistanais.
Les deux pays, qui s'accusent mutuellement depuis des années d'héberger et de soutenir les talibans, ont en commun d'être la cible des attaques des talibans.
Samedi, un nouvel attentat suicide contre un poste de contrôle de l'armée dans le nord-ouest du Pakistan, revendiqué par les talibans, a ainsi fait 24 morts dont 11 civils.


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