Algérie

Le procès public d'ex-dirigeants politiques en pleine campagne présidentielle largement commenté


Le procès public d'ex-dirigeants politiques et hommes d'affaires, qui sera lancé ce lundi, alors que la campagne électorale pour la présidentielle du 12 décembre prochain bat son plein, a été largement commenté par la presse nationale.Le journal L'Expression note qu'"en pleine campagne présidentielle, un grand procès, dont le nombre d'inculpés dépassera la soixantaine, avec des dizaines de témoins, s'ouvre aujourd'hui au tribunal de Sidi M'Hamed", ajoutant que "sur le banc des accusés se retrouveront des personnages tout puissant du régime du président déchu, Abdelaziz Bouteflika. Parmi eux, deux anciens premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal".
Pour le Courrier d'Algérie, "tous les regards seront braqués, aujourd'hui, au tribunal de Sid M'Hamed, où s'ouvrira le très attendu procès de corruption relatif aux dossiers de l'automobile, dans lesquels sont impliqués les deux anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal ainsi que plusieurs ex-ministres, walis et hommes d'affaires".
Sous le titre, "Sellal-Ouyahia, procès inédit et prévenus en chef", le quotidien national Reporters souligne que "ce matin, ils devront commencer par répondre aux accusations qui pèsent sur eux en ce qui concerne le montage automobile et les facilités qu'ils auraient accordés à certains opérateurs, également mis en cause lorsqu'il étaient aux commandes du gouvernement".
Ce tabloïd note qu'Abdelaziz Belaid a, ainsi, évoqué "une république de la réforme administrative", Abdelkader Bengrina a promis qu'il mènera "une guerre sans merci contre le terrorisme administratif", Ali Benflis a reconnu l'existence de réels problèmes au sein de l'administration, promettant d'ouvrir le dossier des fils et veuves des chouhada", alors qu'Abdelmadjid Tebboune s'est engagé "à prendre en charge le problème de l'emploi dans le Sud" et Azzedine Mihoubi à appelé le peuple algérien à "voter en masse" le 12 décembre prochain.
Le journal arabophone Echourouk El Yaoumi a repris, également, certaines promesses des candidats lors de leurs meetings, en mettant en exergue l'engagement d'Azzedine Mihoubi à proclamer le 17 novembre de chaque année "Journée de la résistance nationale", la promesse d'Abdelmadjid Tebboune de revoir les accords algéro-européens et le soutien d'Ali Benflis, s'il est élu, au principe de la liberté d'initiative et de gestion. Il s'agit aussi, selon ce quotidien, de l'intérêt porté par Abdelaziz Belaid à la lutte contre la bureaucratie, qui "freine le développement de ce secteur", et de la promesse d'Abdelkader Bengrina d'ouvrir tous les dossiers relatif à la privatisation des entreprises depuis 1990.
El Moudjahid évoque, quant à lui, l'organisation d'"un débat télévisé qui réunira les 5 candidats", qualifiant cette initiative d'"évènement de taille" et d'"une première dans les annales de la communication".
Pour le quotidien francophone, "nos concitoyens seront les témoins privilégiés d'un débat télévisé en direct" et "il s'agit d'une initiative fondatrice d'une nouvelle ère dans la communication politique".
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