Algérie

Le procès en appel de "l'affaire Algérie Télécom" a été reporté au 25 septembre prochain



Le procès en appel de
Ce report a été décidé à la demande de la défense. L'ex-conseiller du PDG d'Algérie Télécom, Mohamed Boukhari, et l'homme d'affaire algéro-luxembourgeois, Chami Madjdoub, ont été condamnés en première instance à 18 ans de prison ferme pour des actes de « corruption », de « trafic d'influence » et de « blanchiment d'argent » commis entre 2003 et 2006 au préjudice de l'opérateur de téléphonie public. Dans la même affaire, trois cadres de deux sociétés chinoises, ZTE Algérie et HUAWEI Algérie, ont été condamnés par défaut à 10 ans de prison ferme pour « trafic d'influence ».
Le procès en appel de l'affaire d'Algérie Télécom dans laquelle sont impliqués l'ex conseiller du PDG d'Algérie Télécom, Mohamed Boukhari, et l'homme d'affaire algéro-luxembourgeois, Chami Madjdoub, a été reporté au mardi au 25 septembre par la chambre pénale de la Cour d'Alger.
Le report a été décidé par le juge Taïb Hallali à la demande de la défense en raison de l'état de santé de l'accusé Mohamed Boukhari qui était présent à l'audience en dépit de deux opérations chirurgicales qu'il vient de subir.
La défense a également demandé la convocation du représentant de la banque Natixis de Luxembourg, Dominique Fermine, faute de quoi, elle a annoncé qu'elle se retirerait à chaque audience. Le juge a cependant été catégorique en relevant qu'aucune demande n'a été formulée pour faire témoigner le représentant de Natixis.
Une peine de dix huit (18) ans de prison ferme et une amende de cinq (5) millions de dinars avait été prononcée par la première instance judiciaire, à savoir le pôle judiciaire spécialisé du centre contre Mohamed Boukhari et l'homme d'affaire algéro-luxembourgeois Chami Madjdoub.
Ils ont été condamnés pour avoir commis entre 2003 et 2006 des actes de « corruption, trafic d'influence et blanchiment d'argent au préjudice d'Algérie Télécom ».
Dans la même affaire, ont été condamnés par défaut à dix (10) années de prison ferme trois cadres de deux sociétés chinoises, ZTE Algérie et HUAWEI Algérie, pour « trafic d'influence ».
Selon l'ordonnance de renvoi, l'affaire a éclaté lors de l'instruction entamée dans le cadre du dossier de l'autoroute Est-Ouest suite à une commission rogatoire internationale qui a conduit le juge d'instruction de la 9ème chambre près du pôle judiciaire de Sidi M'Hamed au Luxembourg.
L'instruction a permis de révéler que Mohamed Boukhari et Chami Majdoubi avaient perçu des pots de vins à l'étranger (Luxembourg) en relation avec des transactions douteuses (en matière de télécommunications et d'internet) conclues par Algérie Télécom et les deux sociétés chinoises ZTE Algérie et HUAWEI Algérie.
Les sociétés ZTE Algérie et HUAWEI Algérie avait versé en contrepartie de ces transactions avec Algérie Télécom des « commissions » au profit de deux sociétés de consulting appartenant à Boukhari et Chami dans des comptes « off shore » ouverts au Luxembourg.
Lors de son audition au tribunal, Mohamed Boukhari, a reconnu avoir perçu 10 millions dollars en contrepartie, selon lui, des consultations qu'il faisait au profit des deux sociétés chinoises ZTE Algérie et HUAWEI Algérie concernant les perspectives économique en Algérie bien qu'il était en même temps cadre dirigeant à Algérie Télécom.
Chami Majdoubi impliqué aussi dans le cadre du dossier de l'autoroute Est-Ouest a également reconnu avoir ouvert les comptes des deux sociétés « offshore » de consultation appartenant à Boukhari, niant toutefois sa relation avec les marchés obtenus par les deux sociétés chinoise avec Algérie Télécom.
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