Algérie

Le problème surfaçique des frontières



Comme pour tout centre géographique, il suffit que la surface change pour qu?il se déplace. Dans le cas de l?Algérie, le problème est que toutes les frontières avec les pays voisins ne sont pas réellement et totalement définies. Si elles ont été officiellement ratifiées et donc fixées dans l?espace et le temps avec la Tunisie, le Mali, la Mauritanie et le Niger dans le cadre d?accord bilatéraux officiels, elles ne le sont pas encore avec le Maroc et la Libye, où entre Béchar et Tindouf pour le premier et entre le Tassili N?Ajjers et la région de l?Acacus pour la seconde, des divergences existent. Du point de vue algérien et officiel, le centre géographique est bien là où il est, à exactement 28°09?55 Nord 02°38?39 Est. Mais il suffit que plus tard, à l?occasion de prochaines ratifications de frontières et de nouveaux accords, les frontières changent pour qu?elles fassent perdre ou gagner quelques kilomètres carrés à l?Algérie et que le calcul de surface change lui aussi. Si la surface change, le centre va aussi se déplacer, au nord, au sud, à l?ouest ou à l?est. Un peu, de quelques mètres ou kilomètres mais dans tous les cas, il restera sur le Tadmaït, plateau trop grand, trop vieux et trop fier pour être troublé par quelques sinuosités administratives aux extrémités.


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